Récits de voyage : Au fil de vos confidences...

Vos confidences, vos ressentis, vos émotions...
Tels quels, à la sortie de désert
Ou quelques mois plus tard...

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Vos confidences 2012-2013


Nous avons vécu une superbe aventure dans le désert, les chameliers Ali et Mustafa ont partagé leur vie avec nous.
Ils ont été tellement accueillants et ouverts, et ont vraiment rendu cette expérience inoubliable.

La quiétude et la grandeur du désert ne nous ont pas encore quittés. Les enfants ont adoré le voyage, nous aussi, nous avons tous eu beaucoup de difficulté à quitter le désert. La dernière nuit à l’hôtel, quasi vide, très froid, impersonnel, est un très mauvais souvenir... j’ai eu beaucoup plus froid en dormant à l’hôtel que dans le duvet en plein désert... En revanche, la visite des oasis de montagne faite le dernier jour (ajoutée sur place sur conseils d’Hamed, de l'agence locale) était un vrai plus, qui nous a permis également de voir une autre partie de la Tunisie tout aussi belle.

Je ne pense pas que nous soyons encore réellement “revenus” à la vie d’avant !

Le fait d’être en comité réduit (juste notre famille) a encore accentué l’intégration rapide dans le rythme et le cercle d’Ali et Mustafa. C’était donc vraiment parfait.

Les enfants ont adoré le voyage, nous aussi....Les enfants ont adoré le voyage, nous aussi....


J’ai fourni l’adresse de votre site ainsi que celui de l'agence locale à beaucoup de personnes... en espérant qu’ils osent franchir le pas eux aussi pour vivre cette expérience magique.
C’est étonnant de voir des petites étoiles briller dans les yeux de la plupart des gens auxquels nous racontons notre expérience.J’avoue que j’ai passé une partie de ma première semaine au travail à expliquer où, comment, pourquoi... bref, beaucoup d’intérêt pour cette aventure.

Il est vrai que l’expérience de l’hôtel a Douz a été difficile mais certainement parce que c’était difficile de quitter le désert !!, par contre, nous avons eu l’occasion de visiter le souk et la ville et grâce à Hamed, d’aller voir certains aspects de la ville que nous n’aurions pas vu seuls... où on s’aperçoit que malgré l’absence de touristes et les difficultés qui en ont découlé, les tunisiens restent toujours très accueillants et sympathiques. Hamed nous a emmenés dans l’épicerie où le ravitaillement avait été fait pour la méharée (du coup, nous avons acheté de quoi prolonger en France une petite part de notre voyage culinaire).

Nous n’avons eu aucune crainte à Douz, ni dans Tozeur où nous avons eu la chance de croiser, dans la médina, la route d’un jeune tunisien professeur d’histoire, qui nous a expliqué toute l’histoire de la vieille ville, et nous en a montré quelques secrets.
Du haut de la dune...Du haut de la dune...Bref, nous avons profité de chacun des instants de ce voyage.

Je vous remercie de votre gentillesse et de nous avoir conseillés pour ce voyage, que nous réitèrerons forcément !

Carine
Méharée en famille dans les sables blancs - février 2012

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Patrice - février 2012

Quand on a trouvé un coin de paradis, nous avons deux solutions : le cacher pour ne pas le dénaturer ou le partager. Partager, c’est mon choix, le désert est si grand, il y a de la place pour tous ceux qui peuvent se passer quelques jours des sunlights des tropiques. Je ne connais personne qui soit sorti du désert sans des étoiles dans les yeux. Tout, dans le désert, est différent, le ciel noir comme de l’encre, le silence envoutant, le temps qui file comme le sable entre les doigts, …

Le désert, c’est une expérience hors du commun avec un style de vie réduit à l’essentiel.

Pourquoi j’y suis si bien alors que je n’ai rien. Après deux ou trois jours, j’ouvre les yeux, le calme m’a envahit, je n’ai besoin de rien simplement de respirer, de manger, de marcher et surtout de me vider la tête.

J’encourage toute personne à s’offrir cette parenthèse dans son quotidien. Les guides et chameliers n’ont qu’un seul objectif, nous faire partager leur passion du désert. Le soir, ils préparent un diner étonnant autour du feu avec une atmosphère de veillée. Le matin, nous nous levons avec le soleil après une nuit sans rêve. La journée s’écoule au rythme des pas des dromadaires, de la vie, du plaisir.

Je vous donne rendez-vous en terre inconnue.

Patrice

PS – Pour ceux qui s’inquiètent, je me ne suis jamais senti aussi libre et en sécurité que dans le désert.

Patrice
Février 2012

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Maxime - Mars 2012

4 jours dans le désert Tunisien !

On revient de passer de superbes vacances en Tunisie ! Le lendemain de notre arrivée chez Christine, on est parti plusieurs jours dans le désert : On est parti vers 8 heures le matin, quand un 4×4 est venu nous chercher. Il nous a emmenés à l’orée du désert où les chameliers et les 6 dromadaires nous attendaient.

Après avoir chargé les dromadaires, on a entamé notre marche dans le désert.

La route de notre balade allait de Douz (où habite Christine) jusqu’à Sabria (un petit village) à environ 40 km de Douz en voiture, mais dans le désert on a fait un plus grand détour.

Le matin on marchait quelques heures en faisant des petites pauses.

Vers midi, quand le soleil était haut dans le ciel, on s’arrêtait, on déchargeait les dromadaires et Ali et Moustafa, nos deux chameliers, nous faisaient à manger.

Ali nous faisait une salade et Moustafa s’occupait du pain et du thé. Tout était préparé sur place. Le pain était cuit dans les cendres en forme de galette.

Le midi et la nuit on s’arrêtait dans des endroits avec un peu de végétation car les chameaux se nourrissent de ces buissons et puis ça nous fait du bois pour le feu.

Après manger, pendant les heures les plus chaudes, on faisait une sieste pour se reposer. Puis on repartait, on faisait quelques petites pauses.

Puis on se posait pour la nuit.

Là on ne suivait pas complètement les traditions car comme on peut s’imaginer les chameliers, à l’époque n’avaient pas les tentes Quechua ! L’agence de voyage qui nous prenait en charge ne proposait pas les grandes tentes traditionnelles, mais finalement c’était pas plus mal car on était tous (sauf Christine et Gaëtan) arrivés de France un peu malade.

Le soir Ali nous préparait des plats chauds pour se réchauffer car la nuit tombe rapidement et la température chute. On mangeait de la soupe en entrée, chaque soir différente et un plat principal : couscous, ragoût de viande ou des pâtes. Puis on buvait le thé de Moustafa.

Le premier soir, le jour de mon anniversaire on a même eu droit à des cornes de gazelles et du Coca !

On mangeait autour du feu sur un tapis car le sable devenait froid.

Après le dîner souvent très copieux Ali sortait son bendir et nous chantait des chansons. Puis une fois fatigués on allait se coucher dans nos tentes.

Roxy, la chienne de Christine nous a accompagnés pendant tout cette balade.

Elle sautait sur tous les buissons puis au bout d’un moment elle avait mal aux pattes car il y a des épines dans les buissons. Au final, le dernier jour elle boitait au point de ne plus pouvoir marcher, et on a dû lui mettre un bandage.

Le troisième jour on est passé à un puits et les chameaux ont remplis leurs réserves d’eau pendant que Ali et Moustafa hissaient l’eau en chantant.

Gaëtan leur a même donné un coup de main.

L’avant dernier jour on a croisé un troupeau de chamelles avec leurs chamelons.

Les chamelles sont en liberté dans le désert car il faut qu’elles apprennent le désert aux chamelons. Une fois adulte, le dromadaire est censé connaitre le désert par cœur.

Les dromadaires ont un caractère assez particulier. Les dromadaires ne sont pas toujours très adroits, ils font de bruits bizarres,ils ont de grandes jambes et ils ont la gencive qui tombe presque en permanence quand ils deviennent vieux !

D’ailleurs, on est presque tous montés sur les dromadaires.

Malheureusement, on n’a pas fait de photos lorsque Papa était sur le dromadaire.

Le dernier jour après avoir fait une longue pause le midi avec un berger de Sabria on a marché environ 2 heures

et on est arrivé à Sabria par le fort du village.

Puis on a encore marché jusqu’au village qui se trouvait environ 1 km plus loin.

Au village deux amis de Christine et Gaëtan sont venus nous chercher. On a remercié les chameliers puis on est rentrés à Douz. Ça m’a fait drôle de savoir que le parcours qui nous a pris 4 jours dans le désert prend 3/4 d’heure à faire en voiture !

En tout cas on a passé de super vacances, et des moments inoubliables dans le désert. Un grand merci à Christine et à Gaëtan pour nous avoir accueillis chez eux dans ce pays magnifique !

Maxime, tout juste 15 ans !
4 jours dans les sables blancs - mars 2012

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Hervé - avril 2012

J'ai vécu une expérience vraiment unique au cours des sept jours que j'ai passés dans le désert. Parti volontairement sans montre, j'ai perdu mes repères habituels, notamment la notion du temps, n'ayant plus que le soleil comme indicateur.

Cela peut paraître étrange mais si les dunes se succèdent, elles ne se ressemblent pas. Cela peut paraître étrange mais si les dunes se succèdent, elles ne se ressemblent pas.

Seul avec un chamelier, j'ai contribué aux tâches comme le chargement des dromadaires, ayant ainsi un avant-goût de la vie nomade et ses spécificités, telles que la galette cuite sous le sable, le thé à la menthe, la sieste du midi avant de repartir sous une température plus clémente, ainsi qu'une très belle surprise quant à la qualité des repas préparés avec finalement si peu de choses !

Après une première journée légèrement déroutante, les marches se sont ensuite enchaînées, le temps et les pensées filant au gré des cirques de dunes...cela peut paraître étrange mais si les dunes se succèdent, elles ne se ressemblent pas. J'ai particulièrement apprécié le passage par les monts tabulaires de Tembaïn qui apportaient un superbe contraste avec le désert de sable.

La source chaude m'a moins séduit, certainement en raison du groupe de touristes bruyants et mal élevés présents ce jour-là. Il semble que l'endroit soit récemment devenu une destination populaire pour les voyages organisés en 4x4, nuisant à l'ambiance de calme qui devrait y régner. Mais vous m'aviez prévenu de cette éventualité, j'étais donc conscient du "risque".

En tout cas, j'ai eu la chance de bénéficier d'un ciel sans nuages pendant presque six jours et ai ainsi eu plusieurs occasions d'admirer une magnifique voûte étoilée après le coucher du soleil. Je conserve de superbes images de ce voyage unique...et je peux vous dire que j'ai aussi beaucoup apprécié la douche à mon retour !

La qualité des repas préparés avec finalement si peu de choses ...La qualité des repas préparés avec finalement si peu de choses ...

De retour à Douz, je suis ensuite parti à Ksar Ghilane où j'ai passé la nuit, je dois dire que l'endroit m'a paru bien fade et artificiel en comparaison de cette expérience dans le désert.

Hervé
Les grands sables - Avril 2012

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Hélène, Ludovic, Lino et Roméo - Avril 2012

5 jours dans le désert en famille, dans les sables rouges, du côté de Ksar Ghilane. Récit en images...

Hélène, Ludovic, Lino & Roméo - Avril 2012

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Monica, Johann, Anna et Manon - Avril 2012

Bonjour Christine,

Nous souhaitions te remercier pour ce voyage dépaysant.

Nous sommes revenus avec de très beaux souvenirs (nous en avons encore plein les yeux), nous avons rencontré des gens très gentils, ce qui nous a permis d’oublier nos petits tracas du quotidien, notre petite routine

Le désert, c’est la tranquillité, le silence, une succession de paysages changeants.Le désert, c’est la tranquillité, le silence, une succession de paysages changeants.

Nous avons croisé des nomades, des animaux (moutons, chèvres, dromadaires….), la faune et la flore est très intéressante.

Nos chameliers Ezzedine et Mohamed étaient un peu distants au début, mais une relation s’est construite petit à petit. Ils nous ont fait partager leur vie et étaient curieux de la nôtre.

Ils sont très organisés, très serviables et très attentifs à notre bien-être, ce qui est rassurant.

Nous avons choisi de partir trois jours car nous avions les enfants avec nous. C’est passé trop vite et finalement nous aurions bien continué l’aventure encore quelques jours.

Nos filles Anna et Manon se sont très bien adaptées.

Nous n’avons manqué de rien, la nourriture était très bonne (couscous, pain dans le sable…).

Les chameliers sont très attentifs à notre bien-être...Les chameliers sont très attentifs à notre bien-être...

De retour à Djerba, la résidence que tu nous as proposée est très agréable (un petit havre de paix) : très bien entretenue, très fleurie, plein d’animaux et surtout la présence du gardien Khaled et la femme de ménage Schalla qui sont fort sympathiques.

Après une petite formation pour les souks, Khaled nous a emmenés nous balader avec son âne et sa charrette dans des coins où nous ne serions jamais allés, il a partagé quelques repas avec nous.

Schalla nous a préparé un super couscous.

Nous avons visité l’huilerie souterraine à Midoun, la synagogue, le musée du patrimoine de Djerba.

Ce qui est dommage c’est le manque de gestion des ordures qui gâchent certains paysages.

Nos filles Anna et Manon se sont très bien adaptées...Nos filles Anna et Manon se sont très bien adaptées...

Nous reviendrons nous ressourcer dans le désert et nous prendrons le temps de visiter les montagnes.

A bientôt

Monica, Johann, Anna et Manon
Mix Désert & Djerba - Avril 2012

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Nicolas - Mai 2012

Bonjour Christine,

Un très grand merci pour nous avoir permis de vivre une expérience extraordinaire, tant pour les paysages magnifiques que pour l'aventure humaine qu'ont représenté ces 6 jours dans le désert. On en sort forcément changé et on a aussi beaucoup de mal à se reconnecter avec la réalité !!!!

Pour le déroulement du voyage et l'organisation en général, rien à dire. Tout s'est très bien passé, hormis peut--être les premiers et derniers jours du voyage qui passent très (trop) vite. La journée de retour plus particulièrement qui passe vraiment trop vite et on a à peine le temps de respirer qu'on se retrouve à Djerba dans un hôtel. Mais là encore, après 6 jours dans le désert, c'est un peu normal.

Côté ressenti, il y a beaucoup de choses. Tout d'abord, d'un point de vue immersion, je dois dire que si le mois de Mai est une période chaude en terme de température, il a au moins un avantage important : il n'y avait personne d'autre que nous, même à Tembaïn où les quelques baraquements et déchets laissent penser qu'on croise beaucoup de monde à certaines périodes de l'année.

Sinon, j'ai eu l'impression d'être dans un film grandeur nature pendant tout le voyage, et je suis sûr d'une chose, c'est à ce jour le plus beau voyage que j'ai pu faire tant d'un point de vue environnement que humainement. Nous nous sommes très bien entendus avec nos 2 guides , et ce qui était un Trek est devenu très rapidement un voyage "entre amis" à travers le désert.

Que du positif donc, le retour a été dur, mais le but est totalement atteint : le dépaysement a été au delà de mes espérances, et ce type de voyage vous réapprend l'humilité.

Merci donc encore de nous avoir permis d'entreprendre ce voyage.

Je joins quelques photos souvenir à ce mail.

Nicolas
Les grands sables - Mai 2012

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Carla - Octobre 2012

Bonjour Christine,

Ce long week-end Tunisien était génial, la découverte du Sud était vraiment un dépaysement. De magnifiques paysages.

L'escapade dans le désert a été un moment inoubliable, encore plus beau que dans notre imagination. Nous avons passé d'excellents moments avec Ezzedine, notre guide, qui a été une très belle rencontre et qui a rendu le désert encore plus beau ! Et nous ne l'oublierons jamais c'est une personne avec un énorme cœur. Cela restera dans nos esprits et pensons même y retourner pour un week-end dans 1 an ou 2 ans.

Toutes les autres personnes qui nous ont accompagnées/rencontrées durant tout notre séjour ont aussi été adorables.

Bref beaucoup de découvertes, de partage et de souvenirs marquants.

Merci aussi à vous pour votre programme, votre travail et votre présence malgré la distance.

Carla
Excursion à partir de Djerba et nuit saharienne - oct 2012

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En famille - fin 2012

Nous voici de retour après une découverte merveilleuse de ce désert magique et la tête remplie d'images et de souvenirs extraordinaires ! Les enfants ont été ravis et nous avons vraiment partagé d'excellents moments avec notre équipe de chameliers particulièrement sympathiques et accueillants. L'ensemble du voyage s'est bien déroulé et l'organisation était parfaite !

Merci pour vos conseils avisés et vos recommandations utiles qui nous ont permis de réaliser ce beau périple en famille.

Fanny,
Randonnée chamelière en famille dans les sables rouges - nov 2012

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Tout s'est merveilleusement bien passé, la nuit dans le Sahara a été froide, mais c'était prévu ! Nous nous étions donc équipés en conséquence !! Nos filles de 6 et 2 ans ont aussi beaucoup apprécié cette aventure en jouant avec le sable, dévalant les dunes, cherchant des petites bêtes (elles ont d'ailleurs poursuivi un petit lézard !!). La grande est montée seule sur un dromadaire, quant à la petite elle s'est même permise une petite sieste dans mes bras à l'aller.

Le ciel, la nuit, était magnifique, cette immensité, magique !!! Nos guides étaient bienveillants, ils avaient même prévu des choco aux chocolat, que les filles ont dévorés ! Une chose est sûre : le désert comme la mer, ça creuse ! Le couscous était délicieux, ainsi que les briks, le thé à la menthe, le pain des sables que nous avons vu pétrir et cuire dans les braises !!

Nous en sommes revenus avec plein de jolies images et avec les yeux qui pétillent !! Bien conscients toutefois que ce n'était qu'une nuit et que nous n'étions pas trop loin de la civilisation, ce qui nous rassurait aussi :)

Une nuit magique au désert...Une nuit magique au désert...

Nos chauffeurs de 4x4 étaient eux aussi très sympathiques et professionnels ! Martine a d'ailleurs appelé mon mari sur le chemin du retour pour lui demander si tout allait bien !!

L'hôtel était aussi très bien choisi !!!

Nous vous remercions pour vos très bonnes recommandations, ainsi que pour l'organisation de ce voyage !

Nous pensons revenir dans le grand sud en octobre prochain, pour visiter Tozeur et les Oasis de montagne, je ne manquerai pas de faire appel à vos services ! Les Tunisiens de cette région inspirent la quiétude, sont très serviables et honnêtes. Notre expérience bien que courte a été très positive !

Karine,
Nuit de fin d'année au désert - Dec 2012

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Patrice - Février 2013

Cette année, je n’inscrirai pas mes pas dans ceux des chameaux, je ne participerai pas à une méharée, pour de simples raisons personnelles, plutôt heureuse d’ailleurs. Mais, le désert me manquera.

Ce lieu est unique et magique. Il vous transporte, vous transforme. Quand vous entrez dans le Sahara vous découvrez une terre inconnue. Et l’inconnu ne provient pas uniquement du paysage mais des sensations que vous y vivrez.

C’est le seul territoire sans pollution visuelle, sonore et olfactive. En France, dans notre quotidien, nous sommes sans arrêt sollicités par un bruit, une lumière, une odeur. Notre esprit doit à tout instant décoder, analyser ces agressions. Nous sommes sur le qui-vive perpétuellement, état inconscient, devenu naturel. Nous ne connaissons rien d’autre.

Dans le désert, le silence est omniprésent. Les seuls bruits perçus ne stressent pas, le souffle du vent, le crissement du sable sous les chaussures, une conversation à quelques mètres, … Petit à petit, imperceptiblement, le corps et l’esprit se détendent. Les sensations ne sont plus les mêmes. Le temps s’écoule avec la vie, la faim, la fatigue, le soleil. Le rythme devient physiologique.

Après deux à trois jours vous vous direz …

Quand vous entrez dans le Sahara vous découvrez une terre inconnue...Quand vous entrez dans le Sahara vous découvrez une terre inconnue...

Je vous laisse découvrir cette sensation unique, le désert vous aura transformé. Et quand la méharée arrivera à son terme, qu’un 4x4 viendra vous chercher, vous aurez, comme tous ceux qui sortent du désert pour la première fois, trois pensées : un, l’aventure est passée trop vite, deux, vous n’aurez pas envie de retourner dans le tourbillon de la vie occidentale et trois, vous réfléchirez au moyen de revivre cette expérience.

Je parle souvent de mes voyages dans le sud tunisien aux personnes que je rencontre. Je les sens intéressées mais elles hésitent.

Est-ce pour des raisons liés à la sécurité ? Sur ce point Christine qui organise tous mes voyages depuis des années vous expliquera mieux que moi que le sud tunisien est sûr, que le désert est un havre de paix et de quiétude. Profitez de son expérience, de sa connaissance du désert pour ajuster votre séjour sur mesure. Elle saura vous conseiller.

Est-ce pour des raisons financières ? Ce type de séjour est peu couteux et sans surprise, vous aurez toutes les peines du monde à faire « chauffer » la carte bleue dans les dunes.

Est-ce par peur d’entrainer votre famille dans l’inconnu ? Je suis parti avec mon fils, avec mon frère, nos liens se sont renforcés, de très belles vacances pour toute la famille.

Est-ce parce que la personne qui partage votre vie ne veux pas partir ? Offrez-vous cette liberté d’une semaine, l’éloignement ne sera que physique.

Maintenant, à vous de jouer...

Dans le désert, le silence est omniprésent....Dans le désert, le silence est omniprésent....

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Simone - Avril 2013

Nous avons adoré notre escapade saharienne malgré les conditions météorologiques certes difficiles le dernier jour...

Malgré le froid, nous avons dormi à la belle étoile sans hésiter afin de contempler la voie lactée et le lever du soleil. Magique !

De même, nous avons découvert, grâce à nos deux sympathiques chameliers, un art de vivre incroyable (art du feu, art culinaire et confection typique du pain, art du thé vert à la menthe délicieusement amer et brûlant, art des soins à donner aux dromadaires) et de nouveaux horizons qui n'ont rien à voir avec nos sommets enneigés...

Je vous remercie donc pour l'organisation et la réussite de cette aventure de trois jours (il s'agit là, à mon avis, du "format" idéal pour s'immerger dans le désert une première fois!).

Simone
Escapade saharienne - Avril 2013

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Mathilde, Camille & Sara - Automne 2013

  • Mathilde

Salam,
j'ai adoré le désert, c'était super, mais très chaud.
ce qui est génial, c'est la nuit, indescriptible
et les chameliers des vrais trésors !!!!

une super expérience, à refaire mais peut-être à une période un tantinet moins chaude !
j'ai tellement aimé ce voyage en Tunisie que j'ai décidé d'apprendre l'arabe ... dur dur mais j'avance !

Escapade saharienne dans les sables blancs - Septembre 2013

  • Camille

Notre excursion saharienne s'est très bien passée, nous sommes revenues avec plein d'étoiles dans les yeux.
On a fait de belles découvertes, on a vu de beaux paysages.
C'était notre seule excursion hors du club, et nous sommes ravies de ce que nous avons vécu.
Mention tout spéciale à notre guide que nous avons adoré, très pro, pas trop pour nous, aime discuter et on se sentait en confiance.

Escapade saharienne à partir de Djerba - Septembre 2013

  • Sara

Je tenais juste à vous remercier pour ce séjour magique qui m'a fait un bien fou !!
Tout s'est très bien déroulé, votre équipe est gentille, professionnelle !! On s'y sent bien !
Merci
A très vite

Escapade saharienne dans les sables rouges - Novembre 2013

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Vos confidences de 2008 à 2010

Pour Noël j'ai reçu un cadeau, bien plus beau que tout ce que j'aurais pu imaginer....
J'ai compris tout le sens du mot fraternité.
Le désert est vide, mais si plein de liens entre les hommes, les animaux et la nature.
Personne n'y échappe, qu'on soit d'ici ou de là bas.

Pour Noël j'ai reçu de la poussière d'étoiles, de l'amour, des rires, des chants, des larmes....
Je ne pensais plus à avoir mais à être tout simplement, petit bout d'étoile parmi ses frères et sœurs de poussière.
Je suis heureuse d'avoir croisé le chemin de celles et ceux que j'ai rencontré cette semaine.
Ce Noël n'a ressemblé à aucun autre.
J'ai compris que l'eau est le plus beau des cadeaux,
que les rires qui fusent nourrissent nos coeurs,
que l'amour et la bienveillance que l'on met dans ce que l'on fait nourrit l'âme de tous ceux qui en profitent.

J'ai aussi compris que le vent est le plus fort, qu'il efface les traces, nettoie, use tout ce qu'il croise...
mais que les hommes qui savent le comprendre sont riches de cette sagesse.
Et c'est peut être pour cela qu'ils semblent toujours faire chaque jour comme si c'était la première fois.
J'ai vu un homme porter sa peine dans le vent du Sahara une journée entière et chanter le soir au coin du feu.

J'ai senti des yeux attentifs au moindre de mes gestes, sans jugement aucun mais toujours bienveillants,
comme si tous petits nous venions de naître au monde, toute petite poussière d'étoile....
Minuscules embryons d'humains dans l'immensité du Sahara.

Je n'ai pas fini de comprendre tout ce qu'il m'a été permis de vivre pendant ces quelques jours,
mais je vais y travailler chaque jour un peu plus, inch allah.

Merci de nous avoir permis de vivre cette belle aventure humaine.

Céline
Sables blancs - décembre 2009

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Noëlle - fev 2009

Comment décrire ce voyage. Difficile. Il faut l’avoir vécu pour comprendre toute l’intensité de ces paysages, toute la sérénité qui s’en dégage. Je reviens transformée, mais par quel miracle. La peur m’envahissait avant de partir, peur des bêtes, peur du manque d’hygiène, peur d’attraper quelque chose….etc….et à la descente de l’avion, l’arrivée à Djerba, le lendemain le départ pour Douz en petit car, puis après le restaurant le départ en 4/4 pour l’inconnu à 70 kilomètres de Douz en plein désert. Et l’immersion immédiate à 15 h 30 débarqués du 4/4 avec nos bagages devant 5 chameliers et 11 dromadaires….. Pas de temps à perdre on marche. Donc pas de question à se poser, les bagages sont arrimés sur les bêtes, pas un mot, et on marche….. Il n’y a rien à demander, il faut suivre. Et là curieusement tout s’envole, plus de peurs, plus de questions. Il faut y aller….. la marche dure environ une heure et demi, et déjà on se retrouve au milieu de nulle part. Du sable du sable et encore du sable. Ce sera notre univers pendant 5 jours pleins.

Le camp est vite monté par les nomades. Rien de bien compliqué, quelques piquets de bois de dimensions prévues par eux…. Une simple toile apparemment en laine. Une tente berbère des plus rustique. Et voilà. 6 matelas disposés à même le sable et voilà le campement est fait. Nous devons chercher du bois pour faire le feu afin de préparer le repas. Cela aussi sera notre lot de tous les jours, deux fois par jour. Midi et soir, celui du matin étant mis de côté, car on se lève tôt. Et lorsque nous nous levons les chameliers eux sont déjà autour du feu à préparer notre thé, café et à faire le pain.(ou molla) Ce dernier est fait 3 fois par jour par Ali. Malaxage dans une sorte de cuvette, simplement farine eau et sel et cela malaxé d’une certaine manière, puis aplati et mis dans la braise, une galette en fait, avec parfois du sable dedans et qui craque sous les dents, et aussi des petits morceaux de bois qui ne sont pas partis en sortant de la braise. Mais que c’est bon !

Voilà donc notre première nuit après la chorba toute simple de la veille. Des légumes dans de l’eau, des épices et des pâtes. Ce menu sera lui aussi toujours identique, avec parfois, de l’orge, ou des céréales différentes. On la trouvera toujours excellente. De toutes façons il n’y a rien d’autre. Trois au quatre dattes en dessert, un thé vert pour ceux qui veulent et hop au lit. On ne traîne pas, nous sommes fatigués.

Il faut se caler dans le duvet sarcophage, avec le sac de soie, le pyjama polaire, les chaussettes. Et hop jusqu’au lendemain matin au lever du soleil. Là les premiers burnous se promènent derrière les dunes, tout en silence, tout en douceur, chacun vaque à ses petits besoins naturels… s’il y a des traces d’un côté on bifurque de l’autre. Moi qui pensais que cela me poserait un problème…eh bien tout se fait naturellement. Les burnous prêtés par les chameliers nous permettent d’évoluer dans le désert comme des ombres, et de s’accroupir sans souci des regards indiscrets.

Les petits déjeuners se font aux alentours de 7 heures et demie 8 heures, et pendant que nous terminons, les chameliers commencent le chargement des dromadaires. Ils ont chacun leur rôle, et là aussi tout se passe sans que rien ni personne n’interviennent en donnant des ordres ou des directives, tout se fait sans soucis, sans problèmes, sans heurts, en silence…. Seuls quelques discussions s’installent parmi nous, et nous attendons qu’ils nous demandent un coup de main s’ils ont besoin. Autrement ils font tout, démontent la tente range les ustensiles de cuisine, remettent les sacs en place. Et quand tout est prêt, la caravane se met en route. La marche est silencieuse ou parfois des rires s’échappent. Les discussions sont sereines, jamais de mots plus haut. Comme cela fait du bien. Comme tout paraît simple.

Le midi le rituel est le même. A l’arrêt, souvent prévu par Khalifa, le plus âgé, il faut aller récupérer le bois. C’est devenu un rite, une habitude, une obligation aussi, car sans bois pas de feu et pas de cuisine. Le tas est souvent très haut, mais il brûle vite. Les légumes sont épluchés, cuits, et le repas a lieu autour d’un tapis, nous sommes tous assis autour. Nous, nous avons droit aux assiettes, les chameliers nous servent et ensuite ils mangent ensemble autour d’un plat en se servant directement dedans. Le thé est servi à chaque repas et voilà on repart, on recharge les bêtes et l’après midi continue dans la douceur et parfois dans le vent. Jusqu’au mercredi je marche, et puis je suis fatiguée et je demande à monter sur un dromadaire. Il s’appelle Alexandre et c’est celui d’Ali. J’y suis tellement bien, que je terminerai le voyage à dos de chameau. Le balancement, l’impression d’être seule au monde, perchée sur cet animal m’enivre un peu J’y suis bien et j’y resterai jusqu’au vendredi soir. Je changerai de bête car Alexandre a un abcès à la cuisse arrière et ne portera plus personne ensuite. Il était gentil ce chameau, je l’ai guidé presque une journée entière, car Marcelle elle s’était fait mal au pied et a fait du chameau tout le séjour. Sur ces bêtes il faut laisser aller le corps, tout se fait naturellement, le mouvement est lent et très agréable.

Voilà c’était ni plus ni moins cela le but du voyage, marcher sur le sable, grimper les dunes, arriver à la montagne Tembaïn et respirer, reprendre l’énergie du désert pour soi.

Les soirées ensuite se sont animées un peu. Ali a sorti le tam tam et Isabelle a dansé la buiguine. Les chants, un peu n’importe quoi, en arabe ou en français, rythmés par le tam tam. Des rires pour des bêtises, de la joie, de l’énergie communicative du bonheur à l’état pur. C’est tout cela le désert. Peur de rien, plus d’angoisses, plus de questions plus de pourquoi comment, laisser vivre, laisser aller. Simplement vivre et être bien.

Difficile effectivement de comprendre tout cela quand on ne l’a pas vécu. Mais vraiment je reviens transformée. Heureuse et prête sans doute à dire oui au prochain voyage, en espérant en vivre un autre aussi fort, aussi merveilleux.
La température était de 25° environ le jour avec toujours un peu de vent et la nuit 1° mais avec les duvets pas de soucis. On avait seulement envie de rester au lit toute la nuit…. Pas envie de se lever pour un petit besoin, dont on ne peut pas se passer à la maison. La tout devient différent, le seul fait d’imaginer le froid dehors, on reste bien au chaud jusqu’au matin. La nuit parfois on entend les chameaux qui sont laissés en liberté, mais les pattes entravées Ils sont gentils et ne nous veulent aucun mal. Autant j’hésite à m’approcher d’un cheval, autant là je suis en confiance, il faut seulement ne pas mettre la main près de leurs grandes dents… Certains sont muselés, pas ceux d’Ali.

Et puis j’oubliai, les levers de soleil les couchers de soleil – le lever de la lune derrière les dunes. Du sable fin, d’une finesse qui ne dérange même pas les yeux quand il entre dedans… Du sable partout, dans les sacs, les chaussettes, les chaussures…. Mais qu’importe ! Comment ai-je pu vivre tout cela sans râler, sans avoir envie d’autre chose… Ce n’était que du bonheur tous les jours ……
Et puis aussi ne pas oublier de dire la gentillesse de ces chameliers, qui eux seuls savent où nous emmener, qui nous apprennent à lire l’heure avec un bâton dans le soleil, qui savent où s’arrêter pour trouver du bois et orienter la tente pour que le vent n’entre pas dedans… des petits riens, des attentions toujours, des regards qui en disent plus longs que tous les longs discours. Mon Dieu que j’ai trouvé bizarre le retour à la civilisation !!!!!

Noëlle
Marche au rythme des chameaux & Qi Gong – février 2009

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Tristan - oct 2009

Bonjour je m appelle tristan, j ai 8 ans
Avant de quitter Sabria, j'ai rencontré des enfants
L'un deux avait un fennec dans les bras
Il était joli
J' ai adoré monter sur  le dromadaire en plus c'est bien j'étais devant tout le monde !
J'ai appelé mon dromadaire "Lucky"
On a goûté des gateaux tunisiens qui ressemblaient à nos "chocos" mais ceux ci étaient meilleurs !
A midi c'est ma maman qui a aidé à faire le repas
Elle  a épluché les pommes de terre et les pommes
Moi j'ai joué dans le sable en chaussette !
Avec Thibault on faisait des roulades
Mouphta et Medhi trouvaient ça drôle !
Ils nous donnaient des silex qu'ils trouvaient dans le sable
On en avait pleins !
Le soir, ils ont monté la tente en 5 minutes
J'adore faire des cabanes à la maison et celle là était parfaite !
C'est moi qui ait installé les tapis et les couvertures
Toute la soirée, je suis allé chercher du bois pour le feu et on a mangé du couscous
Mon frère faisait brûler un baton de bois et le taillait avec du silex
Il a adoré faire ça !
Un moment nous avons vu Mouphta faire sa prière en direction de la Mecque
Je l'ai regardé, ça faisait bizarre, on a pas fait de bruit
J'ai bien aimé quand Monsieur Galette faisait sauter la pate
Je pensais qu'elle serait tombée dans le sable !!! Mais non, il était très fort !
Le soir on a chanté et joué de la musique
Ma maman a donné des madeleines pour qu'ils goûtent les biscuits de chez nous
Ils ont aimé et ma maman leur a offet le paquet
Je pense que Medhi en a gardé pour ses trois enfants
On s'est couché et Thibault s'est endormi tout de suite mais pas moi
On entendait que les petits cris des dromadaires
Quand on s'est réveillés, mon papa nous a filmé...On faisait une drôle de tête !
Dur dur de dormir dans le sable quand même !
On a vu le lever du soleil et j'ai joué dans le sable avec mon frère Thibault
On a fait des courses dans les dunes
Ma maman a vu un scorpion et elle nous a appelé pour qu'on puisse le voir
On l'a vu de très près et mon papa a dit " Reculez vous, on est pas dans un zoo !!!"
Il a eu un peu peur mais Mouphta a dit que sa piqure n'était pas dangereuse !
A midi j'ai enfin aidé Medhi à préparer la pâte de la galette...
Nous sommes rentrés et Thibault a dit
"c'est dommage, j'aurai bien fait une nuit de plus !!"
 
A l'école, thibault et moi avons fait un exposé sur nos aventures !!
 
On a passé de belles vacances avec Medhi et Mouphta  

Tristan, 8 ans
Escapade saharienne 2 jours - octobre 2009

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La version de la maman

Notre méharée restera inoubliable...lorsque mon fils m'a dit "c'est dommage que l'on ne reste pas une nuit de plus..." j'ai été contente de mon choix !
Les chameliers ont été très gentils et avenants...........et monsieur galette (c'est comme ça que mes enfants l'ont surnommé) faisait des galettes délicieuses !
Bravo pour votre professionnalisme et "choukrane" aux bédouins.

La maman

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Annik - oct 2010

Tout le voyage était parfait du début à la fin, les 2 chameliers étaient serviables, sensibles, ils se sont mis en 4 pour nous, ce sont des gens plein d'amour et d'humilité, nous avons partagés une expériences intimes tous ensemble, chacun s'est enrichi dans une union
et un partage commun.

C'est exactement l'expérience que je recherchais.
Sentir ne faire qu'un avec l'immensité du désert en faisant partie intégrale du grand Tout. Être comme sur le toit du monde et ressentir la Puissance de l'univers qui s'infiltre en nous.
Cela m'a beaucoup apporté et à mon retour à la civilisation, mes yeux et mon regard ont changé, je prends la vie avec fluidité sans ajouter mes interférences et résistances mentales et enfin un lâcher prise général s'est installé en moi.

La traversée du Sahara est comme un grand pas apportant la connaissance du Soi intérieur.

Annik
Sables blancs - octobre 2010

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Michel - oct 2010

En effet, je suis revenu, quoique !

Vivre une semaine dans le Sahara impulse un rythme qui reste imprégné, au moins pour l’instant, dans la façon de ré-appréhender notre vie habituelle. Au delà du rythme, la gentillesse des Tunisiens qui nous accompagnaient, leur empressement à nous faire plaisir, leur simplicité, m'ont donné comme à chaque fois que je vais dans ce pays, envie d’y revenir.

Pour ce qui est du désert à proprement parler, il est un paradis de silence – ce qui me semble être un des derniers vrais luxe auquel l’être humain puisse aspirer. Je suis satisfait au delà de ce à quoi je m’attendais. Ma seule petite remarque est que nous aurions aimé passer un peu de temps à Sabria, pour que les chameliers nous fassent visiter leur village, présenter leurs proches peut-être. On ne passe pas impunément une semaine avec des être humains sans s’attacher (ou se détester), les au-revoir ont été un peu brutaux, c'est le seul regret.

L'hébergement : Très beau les chambres sous les palmiers ! Grand moment, la douche après une semaine et une petite bière juste après au bord de la piscine. Mais rien ne vaut la nuit à la belle étoile sous les couvertures en poils de chameau.

Les repas : Le pain dans le désert à une saveur tout à fait exceptionnelle, il est incroyable de constater avec quelle patience on attend qu'il soit cuit, sans aucune sensation de faim. Je ne parle même pas de la façon dont nous nous sommes délectés de ce même pain trempé dans l'huile d'olive, autour du feu etc etc... Pourvu que rien ne change !

Ce qui m' a plu : Je n'ai pas cherché à savoir combien de Km nous avons parcourus, partir tous les jours droit devant était sympa. Une petite préférence cependant pour les jours où il était prévu de rencontrer un puits, un palmier. Marcher pieds nus dans le sable pendant des heures est vraiment source de sensation de liberté

Quel prochain voyage je souhaiterais faire : le même, le faire avec des amis, les regarder s’émerveiller !

Michel
Sables blancs - octobre 2010

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Vos confidences de 2006 à 2008

L' erg oriental tunisien s'offre à la méditation comme une grande page vierge : Paysages fabuleux, vie cachée, végétation rare mais puissante, le ciel et les étoiles se découvrant en un livre magique. Les traditions ancestrales y prennent un sens mystique : cuisson du pain, partage du thé, feu de camp, contes et chansons, échange, poésie, prière des hommes. Tout se mesure au rythme humain, loin des pollutions sonores, lumineuses, chimiques.

Pierre
"Tembaïn, montagne sacrée" - novembre 2006

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Sandrine & Henry - fev 2006

Partir en février pour une méharée dans le Sahara avec des enfants de 8 et 9 ans, beaucoup dans notre famille ont dit que nous prenions des risques. Maintenant qu'ils ont vu les photos et écouté les enfants en parler, la plupart ont envie d'en faire autant.

Aujourd'hui, je dirai que c'est l'endroit idéal pour voir ses enfants jouer et grandir. Ils peuvent, en toute tranquillité, oser ou prendre des risques que la vie urbaine leur interdit. Comment décrire notre surprise quand nous avons été doublés par Thomas qui, sans rien demander à personne, était monté sur l'âne et chevauchait droit devant lui en chantant à tue-tête un air des... Noces de Figaro.

Sur 4, j'étais le seul à avoir déjà dormi sous la tente. L'acclimatation n'a posé de problème à personne. Le Sahara est un monde sauvage où tout se passe en douceur. Le sable amortit tout: les pas, les chutes, les bruits. Cette première prise de contact avec le désert s'est faite dans des conditions optimales. Un guide et deux chameliers nous ont accompagnés et entrouvert la porte du monde bédouin. Aujourd'hui encore, c'est un plaisir de se rappeler le pain du sable, la marche lente des dromadaires, les paysages si variés...

Nous ne sommes restés qu'une semaine. Nous avions l'impression d'être partis trois fois plus longtemps.

Personne n'a regretté d'avoir troqué une semaine de ski contre une semaine de désert.

Sandrine et Henry
"Entre gueltas et oasis"– février 2006

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Claire, Thierry, Thomas, Etienne et Guillaume - avr 2006

La première halte sous les palmiers : la veille on était à Paris, et là, on a chaud et soif. On s’arrête et ça fait du bien.
La tente dans le désert, la chaleur qui tombe avec le soir et le sable qui fraichit
Le sable si doux que l’on voudrait toujours marcher pieds nus (jusqu’au moment où on se blesse avec un bout de bois !)
La vie là où on ne l’attend pas : la caravane croise un berger très loin de l’oasis (enfin, d’après nous…), des chamelles, un oiseau s’envole d’un buisson au milieu d’un grand silence,…
La grande tranquilité des chameliers pour qui tout cela est habituel et simple.
La gentillesse de ces nomades, serviables mais pas serviles, car toujours fiers de ce qu’ils sont
La facilité avec laquelle les enfants s’adaptent (il fait 33°C, et ils mangent et boivent chaud, et de plus une nourriture à laquelle ils ne sont pas du tout habitués) et trouvent ce voyage « évident »
La partie de foot dans le désert : « il est trop fort Mohammed », nous disent encore les enfants.
Les oranges que j’ai pelées pour toute la famille : je n’ai jamais pelé et mangé autant d’oranges en une semaine.

Claire
"Méharée & Séjour à Douiret" - Avril 2006

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La version des enfants


Voyage dans le désert

Samedi matin : Nous sommes partis de l’hôtel Dar Zaida pour aller à Douz là où habite Christine.

Samedi après midi : Nous sommes allés chez Christine pour prendre un petit thé et pour aller chercher Roxie (son chien). Ensuite nous sommes allés avec les 4x4 dans le désert pour aller chercher les chameaux, et de 12h à 16h nous avons fait la sieste. Quand on allait partir, on a commencé à nous disputer pour les chameaux, Etienne et moi voulions prendre Nuggets, alors j’ai décidé de prendre Maurice, mais Guillaume voulait le prendre, et finalement j’ai pris Solstane, et nous sommes partis.

Samedi soir : Etienne, Guillaume, et moi avons ramassé du bois pour faire un feu. Les chameliers préparent le dîner et la galette (le pain). Mohamed (le guide) joue souvent au foot avec nous. Omere nous apprenait des tours et nous racontait des blagues. Ensuite nous avons dormi tous les 5 sous une tente.

Dimanche matin : Pour le petit déjeuner nous avons eu des galettes, du beurre, de la confiture, du thé à la menthe, du lait, et des oranges. Après Alie, Omere, Moamede ( le chamelier), et Mohamed (le guide), ont préparé les chameaux, pour qu’on puisse monter dessus. Et puis nous sommes partis.

Dimanche après midi : De 12h à 16 nous avons fait la sieste. Quand on allait partir, on était fatigué, et on ne voulait pas partir, car on était bien à l’ombre. Et dès qu’ils ont enlevé la tente, on était décidé à partir. Alors on est parti.

Dimanche soir : Etienne, Guillaume, et moi avons encore ramassé du bois pour faire un feu. Les chameliers ont préparé le dîner et la galette. Et Mohamed joue au foot avec nous. Ensuite nous avons dormi tous les 5 sous la tente, alors que je voulais dormir à la belle étoile.

Lundi matin : Comme toujours pour le petit déjeuner nous avons eu des galettes, du beurre, de la confiture, du thé à la menthe, du lait, et des oranges. Et puis Alie, Omere, Moamede, et Alie, ont préparé les chameaux, pour qu’on puisse monter dessus. Et puis nous sommes partis.

Lundi après midi : Comme toujours, comme on est des flemmards de 12h à 16h nous avons fait la sieste. A 16h les chameliers ont préparé les chameaux pour partir, pour Roxie c’était le signal de départ. Et puis nous sommes partis. Maman a dit qu’elle n’a jamais épluché autant d’oranges de sa vie.

Voyage en Tunisie 1

Lundi soir : Nous nous sommes baignés et avons mangé des frites pour le dîner à l’hôtel Touareg et nous y avons dormi également.

Mardi matin : Nous avons pris le petit déjeuner à l’hôtel, et fait un gros plouf dans la piscine. Ensuite avec Mohamed (notre chauffeur) nous sommes allés à un hôtel qui s’appelle l’hôtel Douiret, et au passage Maman a voulu visiter un village. Personne n’a été d’accord sauf Papa pour lui faire plaisir.

Mardi après midi : Nous sommes arrivés à un hôtel qui est sous de la roche, qui s’appelle l’hôtel. Le soir, nous avons grimpé en haut de la colline pour y voir un château démoli.
Mardi soir : Nous avons dormi à l’hôtel, et c’était très confortable.

Mercredi matin : Nous avons eu pour le petit déjeuner du pain, du beurre, de la confiture, des yaourtes, du thé, du chocolat chaud, et des gâteaux.

Mercredi après midi : Nous avons loué un âne pour faire un circuit dans la montagne. Et à l’arrivée du circuit, c’est Mohamed qui nous a raccompagné à l’hôtel.

Mercredi soir : Nous avons dormi à l’hôtel, et pendant la nuit il y a eu un gros orage.

Jeudi matin : En se réveillant, il faisait très froid, et tout le monde avait des blousons sauf nous. Ensuite, nous avons pris le petit déjeuner, et comme toujours nous avons eu, du pain, du beurre, de la confiture, des yaourtes, du thé, du chocolat chaud, et des gâteaux. Ensuite Mohamed nous a conduit à HOUMT SOUK, sur l’ile de Djerba, où nous avons visité le marché. Etienne et moi avons été chez le coiffeur, et Papa s’est fait raser la barbe. Nous avons mangé du poisson.

Jeudi après midi : Nous sommes arrivés à l’hôtel Dar Salem. Nous nous sommes installés et nous avons fait plein de plongeons dans la piscine.

Jeudi soir : Nous avons mangé. Et le problème c’était que Guillaume était malade. Et après le dîner, nous sommes partis nous coucher.

Voyage en Tunisie 2

Vendredi matin : Pour le petit déjeuner nous avons eu du pain, du beurre, de la confiture, des yaourtes, du chocolat chaud, et du jus d’orange. Et après le petit déjeuner nous avons préparé les valises.

Vendredi après midi : Nous avons pris deux taxis qui nous ont conduits jusqu'à l’aéroport. Nous avons attendu environ 1 heure avant l’arrivée de notre avion en comptant son retard bien sur.

Vendredi soir : Nous nous sommes installés dans l’avion. Le problème c’était que tout le monde voulait être au hublot alors on s’est mis d’accord pour le décollage c’était moi qui serais au hublot, pendant le vol c’était Guillaume, et à l'atterrissage c’était Etienne.

CECI ETAIT UN RESUME DE NOTRE VOYAGE EN TUNISIE.

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Nathalie & Emmanuel - avr 2006

Le temps qui s'arrête pour nous permettre de contempler les paysages, de partager les histoires racontées, de boire un thé rouge (très fort!!) au coin d'une ruelle déserte; la joie de regarder les enfants (les nôtres et ceux du village) partager une partie de cache-cache derrière les palmiers et les maisons ou une partie de billes jusqu'à la nuit; l'authenticité d'emprunter une piste, là, à droite, pendant quelques kilomètres et de se faire accueillir sous une tente nomade pour savourer le pain cuit dans le sable et une tasse de lait de chèvre sorti de l'outre; la surprise d'un orage aux portes du désert de sable; la déception de ne finalement pas pouvoir passer la nuit sous la tente à cause du vent; la traversée d'un oued au cours de notre parcours sur la piste; les achats au marché où nous sommes les seuls promeneurs européens; sans parler de la gentillesse, de la disponibilité, de la générosité, de l'accueil de toutes les personnes rencontrées...

Une semaine qui fait du bien.... on en redemande...

Les enfants sont aussi revenus enchantés, les photos faites avec leurs copains tunisiens sont prêtes à partir avec le petit mot qu'ils leur ont écrit et ils parlent souvent de ce qu'ils ont fait et vécu pendant cette semaine.

Nathalie et Emmanuel
"Des sables aux montagnes" - avril 2006

Lisez la version des enfants sur la page suivante...

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Margaux, Elise & Thibault

J'ai beaucoup aimé faire du dromadaire et j'avais très chaud. J'ai bien mangé mais des fois, ça piquait.
Margaux , 6 ans

J'ai passé une super soirée à Toujene, j'ai essayé un costume berbère et je me suis fait une amie (Nadia).
Mais le reste était génial aussi.

Elise, bientôt 12 ans

C'était super ! J'ai trouvé super de traverser les montagnes et de dormir dans des chambres creusées dans la roche.
Je me suis fait des copains ( assim et assam ).

Thibault, 10 ans

Des sables aux montagnes - avril 2006

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Laurie, Fabienne, Tristan, Bruno, Rémy & Armelle - mai 2006

"Le temps n'en finit plus...."

Aujourd'hui du vent du vent ...du vent qui chasse les idées noires .....qui lave le cerveau...
Nous commençons notre petit déjeuner par le succulent pain de Belgassem ...Quel délice!! Puis départ dans les dunes..... Nous marchons durant un long moment et puis c'est la pause ... Le temps s'arrête, et l'on se pose.. on s'endort là ou l'on est. Le temps s'arrête encore...

Au cours du séjour, certaines réflexions de notre groupe nous ont fait sourire, en voici quelques une :

"Y a quand même beaucoup de sable...." Bruno en regardant les dunes.....

"On va pas se quitter comme ça!!!" Rémy lorsqu'il évoque la séparation avec les chameliers...

"Demain greffes de pieds de dromadaire pour Fabienne!!"

Et pour finir : "Dans le désert, si tu as peur de la réponse, évite de poser la question...."

Laurie, Fabienne, Tristan, Bruno, Rémy & Armelle - mai 2006

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Nathalie, Hervé, Charlotte, Auriane et Valentin - avr 2007

Bonjour et Merci Christine
Pour ce parcours initiatique Merveilleux et grandiose
 
Les mots sont trop courts et restrictifs pour évoquer ce que chacun d'entre nous a ressenti à sa manière ...
tout d'abord l'immensité de sable de dunes à perte de vue ... les 5 sens en éveil où le plus important est de vivre l'instant présent,
le partage avec Halifa, Mohamed, Brahim et Aidy ( désolée pour l'orthographe )
l'expérience de ces hommes d'un âge, de leur gentillesse, de leur attention constante pour que nous soyons toujours bien,
Le bonheur de faire avec eux le repas, la recherche du bois, le montage et démontage de la tente bédouine,
les conversations, les veillées dans la nuit étoilée.
marcher simplement avec eux dans leurs traces et se sourire,
le vent qui caresse quand le soleil est chaud et que nous marchons, ...
la rencontre avec soi même ...
La découverte des autres ...
Je souhaite que nos photos reflètent un peu cet instant de vie à 13 ..
 
Nous avons apprécié les repas chauds et la cuisine, nous n'avons manqué de rien SI DE JOURS EN PLUS ....
 
Les adieux se sont faits trop rapidement sous une tempête de sable et je pleurais à chaudes larmes tellement je devais laisser là, les souvenirs et le partage, Le désert nous disait ainsi adieu ...
 
A la prochaine In shallah !
 
Grosses bises
 
Nathalie, Hervé, Charlotte, Auriane et Valentin
"Entre gueltas et oasis" - Avril 2007

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Patrice - mars 2008

Je suis rentré mais il reste une part de moi dans les sables si fins du Sahara.
Il me manque le calme, le ciel étoilé, Douz et ses habitants
Une nostalgie inconnue après un retour de vacances.
Je suis partagé entre l'évocation des moments passés et l'imagination du futur voyage.

Vous pourrez renouveler tous mes remerciements à l'équipe qui nous a accompagnés Mohamed, Anoir et Hadi.
A la réflexion, je prends conscience qu'ils ont tout fait, sans nous le montrer, pour nous rendre agréable notre méharée.

De même pour l'équipe dirigeante, l'accueil fut conforme à mes attentes : simple et chaleureux.

Il est donc évident que je repartirai dans le désert, très tenté par vos autres randonnées.

Patrice
"Sables Blancs" - mars/avril 2008

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Brendan & Sophie - avr 2008

Juste un mot pour vous dire encore une fois combien nous sommes ravis de l’expérience que nous avons vécues grâce à votre agence.

Dès le jour d’arrivée, nous étions contents de visiter Tozeur tout en papotant avec vous : si elle n’était pas attendue, comme l’a dit Muriel, c’est une démarche « chambre d’hôtes » très sympathique. La certitude du prêt de gourde et sac de couchage nous a aussi fait oublié la petite contrariété de l’absence d’un sac à dos à l’aéroport.

Et bien sûr les quelques jours passés dans le désert ont été magiques : Mohamed le guide, et Mohamed et Hadi les chameliers sont d’une attention et d’une gentillesse incroyables, sentant notre fatigue avant nous, prévenants, toujours joyeux et prêts à papoter, à nous montrer des choses, tout cela en la très charmante compagnie de Muriel. Je n’entre pas dans les détails, cela n’est pas facile : le plaisir vient d’un amoncellement de doux petits riens, dans le cadre grandiose du désert.

Nous avons aussi apprécié l’hôtel avec terrasse à Tozeur au retour, et une petite balade en amoureux dans Tozeur le vendredi matin.

Le samedi à Paris était quelque peu étrange, mais nous sommes revenus en pleine forme, même si un peu déphasés.

Nous vous embrassons,

**Brendan et Sophie – avril 2008**

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France et Arlette - dec 2008

Merci pour ton message; je te souhaite également une très bonne année 2009, dans le pays que tu aimes tant et que tu nous as fait découvrir de la meilleure façon qui soit. J'ai effectivement encore du sable plein la tête et le cœur. Je viens de faire développer les photos, qui sont magnifiques, et dont j'ai tapissé les murs de mon appartement, même si le plus magique de la randonnée n'était pas photographiable : la danse du sable dans les dunes par jour de vent, les nuances extraordinaires de couleur lors des levers et couchers de soleil, le silence presque palpable et si reposant. Enfin tu connais ça mieux que moi, et la beauté se passe de commentaire, n'est-ce pas ?

France
"Les grands sables" - Décembre 2008

Avec du recul et du temps pour analyser, le voyage dans le désert m'a modfiée profondément et m'a fait voir la vie autrement... Actuellement j'ai beaucoup plus de patience, de calme, de sérénité et je donne de l'importance aux choses et aux gens qui le méritent.

Merci de m'avoir permis de vivre ce voyage fabuleux au milieu du sable et de moi même...

Arlette
"Les grands sables" - Décembre 2008

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Margot - dec 2008

Noël au Sahara

Méharée dans le grand erg oriental
À quatre heures de route de Tozeur, grande ville de la région du Jerid, au sud de la Tunisie, il y a Douz. Véritable porte du désert, cette ville est le point de départ de notre marche de trois jours dans le désert.

Là, nous attendent les six chameaux et les trois chameliers qui seront nos guides. Il s’agit pour le moment de charger les chameaux de tout ce dont nous allons avoir besoin pour vivre et dormir dans le désert. Nous n’échangeons qu’une poignée de main avec nos compagnons de route, mais qui a son importance, car ce sont eux qui nous guiderons dans le désert, ainsi nous leur témoignons notre confiance.

Nous voilà partis, à pied, derrière la caravane qui se met péniblement mais sûrement en route. Déjà, la ville de Douze n’est qu’un petit point à l’horizon et nous découvrons alors la beauté de ce désert, au sable blanc et ce ciel d’un bleu incroyable. Très vite nous sommes totalement seuls dans cette immensité blanche. Le dépaysement est total et soudain, et il faut faire preuve de concentration pour ne pas se laisser envahir par ce spectacle éblouissant. On serait tenté de rester là, à contempler, mais il faut avancer car les chameaux ont un rythme régulier et disparaissent rapidement derrière une dune. Il est dur de ne faire que marcher dans ce paysage où à chaque instant la lumière change et avec elle, la couleur du ciel et du sable. Ce qui interpelle aussi c’est le silence qui règne, seul le bruit de nos pas et de notre souffle rythme la marche. Même les chameaux semblent se taire face à cette beauté, comme respectueux de cette force tranquille qu’ils ne font que traverser. Ainsi nous marchons et je cherche le bon rythme à adopter, celui qui me permettra de suivre la caravane sans chercher à la dépasser puisqu’elle finira de toute façon par me rattraper et me laisser derrière elle, régulière et imperturbable. Les dunes découpent le ciel et ne semblent même pas remarquer notre passage. Aux dunes, succèdent des paysages de steppes, où sont éparpillés des buissons secs qu’il faut contourner. On ne peut pas marcher droit, notre chemin se fait de plus en plus sinueux et il est difficile de ne pas perdre la trace de la caravane.

Après deux heures de marche, la caravane s’arrête. Le soleil est au zénith et il faudra attendre qu’il fasse moins chaud pour continuer notre route. Un campement est établi à l’ombre des buissons, j’observe les chameliers qui semblent décidés à préparer un déjeuner. Nous aurons droit à un délicieux pain chaud cuit sous le sable et dans la cendre, ainsi qu’à des pâtes dans ce qui ressemble à de la soupe de tomate et aux fameuses dattes. Le soleil se voile légèrement et c’est alors que l’on se rend compte de la température qu’il fera une fois que le soleil aura disparu et qu’il nous faudra affronter la nuit. Après quelques heures de marche dans de hautes dunes, le rythme de la caravane ralentit et s’arrête enfin à un endroit où nous passerons la nuit. Il est 17h, il faut se dépêcher de monter la tente de berbère  -des couvertures attachées à des morceaux de bois- qui nous protégera de l’humidité, car dans moins d’une demi-heure, il fera nuit. Un feu est allumé au moment même où le soleil se couche, offrant à nos yeux un incroyable spectacle de couleur et faisant place à des milliers d’étoiles. Nous sommes tous réunis autour du feu dans nos djellabas et c’est alors que le dialogue s’instaure avec les chameliers. Il est à peine 21h quand nous allons nous glisser dans nos sacs de couchage glacés et pleins de sable. Mais rien n’altère notre bonne humeur et déjà le sommeil vient et avec lui, plein de magnifiques images du désert. Pendant la nuit, seuls les chameaux et leur bruit si reconnaissable en cette période des amours briseront le silence qui nous entoure.

Premier réveil dans le désert, il est 8h. Le soleil est déjà là et réchauffe peu à peu nos membres engourdis par le sommeil. Quand on marche, on ne réalise le changement de terrain qu’une fois que l’on est entouré de ce paysage à perte de vue et que l’autre n’est plus qu’un souvenir. Après une courte pause, il faut trouver le puits pour abreuver les bêtes. Il n’y a rien autour de nous mais le guide est sûr de lui et nous emmène dans une direction. Peu après, le puits apparaît. Une autre caravane est déjà là et encore une fois on se demande comment elle a pu passer inaperçue dans le paysage que nous traversons comme elle.
Ce sont des éleveurs de chameaux qui venant d’Algérie se rendent à Douz pour vendre leur troupeau lors de la fête du Sahara. C’est alors qu’on se rend compte que le désert est un lieu de passage comme les autres, parcourus par des hommes qui le connaissent par cœur alors qu’il nous paraît presque impossible à nous Occidentaux de nous repérer. Nous les quittons et, après quelques heures de marche, il faut à nouveau dresser le campement car la nuit noire arrive à grands pas et avec elle les heures fraîches. C’est la veille de Noël et nos guides nous gâtent en nous préparant un couscous comme sorti de nulle part, lui aussi. Ce repas finit de nous combler et l’on reste là, silencieux, à regarder le feu qui se tord dans la nuit avec comme fond sonore nos chameaux qui déblatèrent.

3ème jour. La fatigue commence à se faire ressentir dans les jambes, le matin au réveil. Mais l’envie de parcourir à nouveau des kilomètres dans cette beauté est plus forte et l’on se remet vite en marche. Quand on a mis un pied dans le désert et goûté à ses richesses on se sent différent et rempli d’un sentiment de plénitude, on ne se lasse pas de sa beauté et de la force qu’il nous transmet. Le sable est moins blanc que près de Douz, il est plus jaune et tend vers le rouge parfois, et les dunes sont comme des vagues, des petites vagues et puis des gigantesques qu’il nous faut gravir. L’équilibre est mis à mal, parfois on s’enfonce et l’on est comme englouti, parfois le sable est tassé et l’on croit pouvoir relâcher l’attention, et puis soudain le pied s’enfonce de nouveau et devient lourd de sable. La dune nous rappelle sans cesse que nous ne sommes que de passage et qu’il nous faut mériter ce spectacle qui s’offre à nous.
C’est l’heure de la pause de midi, un lien s’est créé entre les guides et nous lors du repas de la veille et je reste avec eux à les écouter parler. Leur langue me berce et même si je n’y comprends rien, je ne me sens pas de trop, cette aventure nous rapproche et nous nous respectons, aussi différents que nous sommes parce que nous partageons un moment, un repas, ensemble. Une nouvelle journée s’achève, j’ai presque oublié qui j’étais, je n’ai pas l’impression de vivre ces journées mais d’être sans cesse spectatrice de ce qui s’offre à mes yeux. C’est un voyage, c’est une marche, mais le désert vous transporte plus loin que là où vos pieds ne pourront jamais vous mener.

Dernier réveil sous la tente berbère. C’est incroyable comme l’homme peut s’adapter. Le sable ne nous gêne plus, il fait partie de nous et du quotidien, l’odeur et le bruit des chameaux nous rassurent. Nous repartons, silencieux et heureux. On se sent utile quand on marche. Nos pieds nous mènent d’un endroit à un autre, c’est avant tout un moyen d’avancer et bien souvent on oublie de s’en servir et l’on ne se doute pas de nos capacités. Dans le désert, il faut avoir des jambes et personne ne peut marcher à ta place. Rien que cette pensée te permet d’avancer. Alors nous avançons, parfois je regarde derrière moi et je sais que j’ai été loin derrière et cette impression me donne le vertige. À ce vertige se mêle le sentiment d’avoir accompli quelque chose puisqu’on voit de nos yeux le chemin parcouru. On se sent enfin un peu digne de ce désert.

Margot Montpezat, 20 ans

Lire l'article paru dans VOYAGES Liberation.fr : http://voyageorigine.liberation.fr/jeunesse-dun-tour-du-monde/meharee-dans-le-grand-erg-oriental

"C'était à Noël 2008, il y avait trois blondes et un monsieur, et nous étions très heureux de notre randonnée.
Merci."

Jean Montpezat

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Vos confidences de 2002 à 2005

1er RDV avec le Désert : Le 25 octobre 2002 Les grands sables

Vendredi 25 octobre 2002 - 14H45 Tozeur
Le 4x4 traverse le Chott el Jerid (*) et nous emmène là-bas au bout de la piste, au pied des dunes, où nous attendent nos chameliers.

Tout bascule. Du sable, un océan de sable, un coucher de soleil sur un paysage à vous couper le souffle ; quelques chameaux, un feu, une simple marmite, une théière dans la cendre et ces personnages semblant venus d'ailleurs, sortis de la nuit des temps, au regard profond comme ce désert : Mohamed, Ahli, Médani rois mages peut-être, princes sûrement !

Pour moi c'est Noël.

Merci Jo et Paulette de m'avoir suivi dans cette aventure. J'aimerais que nous y retournions. Je m'endors sur ma dune le cœur dans les étoiles, une pensée pour mes enfants.
Il y a quelques heures nous étions à Orly. Joseph ronfle déjà...

(*) chott = lac salé

Jacques
Les grands sables - octobre 2002

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Noëlle - fev 2003

Les mots manquent
pour décrire le silence,
le silence du désert
que nous écoutons
d'une écoute toute nouvelle,
invitation à notre propre silence intérieur,
invitation à l'écoute du coeur,
invitation de la nature
qui redevient toute puissante,
si pleine de présence
pour nos sens en éveil...
..Alors le chant de la brise
devient le chant unique,
devient la brise l'unique
et nous-même semblons devenir un avec elle...
...et le chant de l'oiseau,
comme une invitation au partage,
de cœur à cœur,
d'être à être...
nous ne faisons qu'un avec...
..et le chant de Magid
ce soir de lune claire
donne rythme et magie au feu...
dans une communion rieuse..

Cette vie qui les anime
elle les habite au plus profond de l'essentiel,
là où je rêve d'habiter un jour,
là où je désire naître à tout jamais,
là où l'illusion n'a plus sa place
car de toute évidence ce qui est, EST.

Nous qui savons si peu de la vie,
celle qui palpite dans le cœur
de ces princes du désert,
nous sommes comme deux petits enfants
assoiffés d'un brin de cette vérité,
et pour qu'en nous aussi la vie s'anime
nous commençons par doucement nous taire
pour d'abord accueillir ce que chaque instant
a à nous communiquer
de cette part d'essentiel..."

Noëlle - fev 2003

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Noëlle - mai 2005

Oui, j'ai encore la tête pleine de désert, de calme, d'étoiles, et cet espèce d'apaisement qui résiste, (pour combien de temps encore ?) à l'agitation alentour. C'est vraiment en quittant le désert que l'on prend la vraie mesure de ce qu'il nous a apporté, de ce que l'on a accueilli au plus profond de soi, de cet "essentiel" qui nous fait prendre tellement de distance, à notre retour, avec l'inutile.

Comme quelque chose déjà inscrit au fond de soi avec lequel on se reconnecte.

Je me sens comme bercée à nouveau, rien que de l'évoquer, par cet étrange impression, ce sentiment d'être comblée, d'être "remplie", peut-être d'exister plus fort..

Alors forcément, il y en aura d'autres....

OUI, tout s'est très bien passé, je suis ravie de cette nouvelle expérience, différente de la précédente mais tellement riche aussi. J'ai eu raison de ne pas m'inquiéter à l'avance du groupe, on s'est très bien entendu et avons partagé d'excellents moments.

Les paysages étaient très beaux. Toutefois, C. et moi pensions être immergées beaucoup plus vite dans de vraies belles dunes (tu sais, celles qui nous font monter l'émotion au bord des yeux). C'est la seule frustration de la semaine, qui n'a néanmoins pas gâché le séjour pour autant.

Quant au guide et aux chameliers, trois personnalités différentes mais trois cœurs d'or. Salem est la gentillesse et la pureté incarnées et qu'est-ce qu'il nous a fait rire aussi. Massoud est d'humeur toujours égale, toujours très posé, très disponible, très attentif, je trouve qu'il a beaucoup donné le rythme qui "nous posait". Quant à Belgacem, au tempérament affirmé, il veille à tout et gare si on ne respecte pas la règle annoncée ! Le soir les veillées étaient délicieuses, les chants magnifiques et même J.P. nous a ravis les oreilles. On s'est vraiment régalé à chaque repas, seule L. avait du mal à manger à cause de la chaleur qui lui coupait l'appétit. Moi, ni la chaleur ni le froid ne m'ôtent ce plaisir de partager un bon repas...

Noëlle
"Piste oubliée" - mai 2005

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Philia - dec 2003

Un an plus tard...

"Le matin quand je pars dans le froid glacial et que le ciel est bleu dans mon Alsace, l'appel du désert est fort ! Sortir le nez de la bonne torpeur douillette de mon sac de couchage et voir en face les dunes au soleil levant, se promener dans les sables étincelants de cristaux de glace (alors que le matin n'importe où ailleurs je ne peux pas faire 3 pas avant d'avoir pris un café). L'immensité ronde du monde autour de soi. Cette sensation qu'on ne peut avoir que dans le désert d'être exactement au centre du monde puisque l'horizon est infini. Puis le café très brûlant et le pain frais et croustillant trempé dans l'huile d'olive, quel délice sublime malgré le froid. On me proposerait ça dans un hôtel, je détesterais, mais dans le désert ...

Quand je reviens ? Inch'allah, seul lui le sait. Mais je retournerai dans le désert, seule ou non, et ce sera avec vous !"

Philia
"Les grands sables" - décembre 2003

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Mano - fev 2005

Une première journée dans le désert

Ah ! toujours un peu dans le désert, oui.... je pense qu'une partie de moi y restera toujours alors qu'une autre n'y retournera que de temps en temps.

Senti tellement bien, naturel, si loin de toute question existentielle et si proche de toutes réponses ; sage et heureux.

Dans le sable ; cette finesse même que tu respires, manges et bois sans t'en rendre compte, cette soie qui te caresse ou te ponce selon l'humeur du vent.

Après le ravitaillement au souk et une journée de pistes en 4x4 juste ponctuée de contrôles militaires, un homme sur le bord du chemin dans le sable et le vent ; c est un de nos chameliers qui nous attend.

C'est une quasi tempête de sable qui nous accueille ; horizon bouché à 50m, tu apprends vite fait à te protéger la tête avec le chèche. Tous planqués sous la grande tente nomade, je reste avec les chameliers qui préparent le couscous et le thé. Les conditions sont difficiles, le vent assez violent nous enfouis perpétuellement dans le sable, qui s'infiltre absolument partout. (j'en ai toujours dans mes ourlets.) Je commence à me demander où je suis. J'AIME le vent, sincèrement, j'en suis fou. Mais le sable semble dur à supporter si les conditions persistent.

Tu t'attends à ce que le repas croque sous la dent, mais non, les grains sont trop fins !

Enfin avec la nuit le vent tombe. D'un coup. Tous soupirent autour du feu, chaleur et lumière. Un autre thé, quelques dattes et sortie du bendir, percussion d'un demi-mètre de diamètre avec 3 fils métalliques tendus sous la peau, sur le principe d'une caisse claire. S'élèvent alors d'étranges mélopées aux rythmes tertiaires, complexes et subtilement variés. Les chants sont suaves, mélancoliques ou joyeux, emplis de foi ou d'amour. Les yeux brillent, la peau le feu les voix les étoiles les cœurs vibrent à l'unisson ; il fait bon vivre.

Je me couche comblé, mais je n'ai rien vu.

Au réveil j'ai les sourcils circonflexes, la bouche ouverte et 2 billes à la place des yeux : nous sommes entourés de dunes à perte de vue. Lever du soleil, la sensation est indescriptible ; je ne peux maintenant que hocher la tête et hausser les épaules face à mon clavier. J'y étais...

La robsa, la galette, est sortie du sable, sous le brasier, rompue, puis chacun la trempe dans l'huile d'olive et l'harissa, ou l'accompagne soit de Riki (Vache qui rit) soit de bsissa. (pâte de blé, pois chiches, lentilles, sésame, fenugrec, amandes, multitude d'épices et de secrets, huile d'olive, sel et sucre. une boule dans la poche fait le repas des nomades.) Le thé des invités est clair dans un grand verre, celui des hôtes bout avant le lever du soleil, sirop-coup de fouet servi dans un dé à coudre.

On lève le camp, charge les chameaux - qui sont d'ailleurs des dromadaires - et au quart du jour "yallah nemchou !" , "en route", en marche.....direction ? Les touristes et l'initiatrice ont leurs GPS, nos guides, le soleil.

Celui-ci au zénith, une heure de pause. Où ? Ici...Feu, thé, dattes, riki, robsa, oranges, puis contemplation ou sieste. Et "yallah nemchou !" Par où ? c'est pourtant facile, on vient de derrière, on va devant...

Aux trois-quarts de la journée, installons le bivouac. Au creux d'une dune un peu plus haute ou entre deux buissons. Le coin doit être libre de mauvaises influences, d'esprits ou Djinns, farfadets du déserts. Les chameliers savent...

Alors on décharge les chameaux, forme un salon de bagages et couvertures, demi-cercle face au tas de bois suffisant pour la nuit et le matin. Nos hôtes préparent le repas et lèvent la tente ; notre aide a tendance à les ralentir...un disparait sans bruit les yeux rivés au sable, certainement pour poser secrètement un collet.

Généralement les hommes du désert prient cinq fois par jour et toute projection dans le futur est suivie d' "Inch Allah", "si Dieu le veut "; c'est si naturel dans un milieu où si peu de conditions sont contrôlables. Bien sûr les provisions (eau et nourriture) sont déterminées mais le nombre de rencontres avec des nomades et le nombre de partages de notre richesse impossible à prévoir. Et il est impressionnant de constater qu'une vie agréable - et non une survie - est possible avec si peu !

De retour à Heathrow, j'ai plus d'achats français en duty free que de produits du sol africain. Mais les "cadeaux du désert" sont des souvenirs particuliers : trois litres de sable pour me replonger dans sa finesse millénaire de temps en temps, cinq kilos de dattes, un d'harissa et un demi de bsissa, car on s'attache.... une corne de chèvre, des coquilles d'œufs d'autruches et une vingtaine de pointes de flèches en silex, vieilles d'à peine cinq mille ans....( A leur découverte, la comparaison entre la vie des hommes à cette époque et la nôtre est matière à réflexion. Un peu plus je veux dire...) Quelques photos, pâles imitations surexposées, un beau teint qui s'effrite sous l'ongle en deux semaines (oui, surtout à Londres...) mais le plus important reste : ce CALME issu d'une courte vie hors du temps.

Mano.
"Caravane saharienne" - Février 2005

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Claire - fev 2005

Nous avons donc décidé de partir dans le désert avec Sahara-Tunisie.com. Nous avons bien fait ! C'était vraiment génial ! Les chameliers Belgacem , Abdallah, Hedi et notre guide Lamine (dont la cuisine est excellente) ont été très gentils !

Les paysages étaient souvent différents de ce que j'imaginais (il y a beaucoup de végétation), mais ils sont très beaux !
Pendant cette méharée , Hedi a attrapé un poisson des sables et nous l'a montré.
La fabrication du pain faite par Belgacem (3 fois par jour) m'a impressionnée !
Chacun des chameliers avait sa tache et s'occupait de ses chameaux . Bien sûr, au retour nous avons du sable partout mais tellement de bons souvenirs !
Nous avons vraiment envie de revenir et d'aller plus profondément dans le désert .

Merci beaucoup à Lamine, Hedi, Belgacem et Abdallah pour ce voyage inoubliable !

CLAIRE, 13 ans
A l'orée de Douz, février-mars 2005

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Corinne - mai 2005

J'ai eu beaucoup de mal à atterrir, le retour dans la civilisation est terrible ! Le temps me manque pour faire un vrai résumé de tout ce que j'ai ressenti mais si je dois garder un seul mot je choisirai le terme : fabuleux !

J'ai tout simplement été époustouflée par le désert et tout ce qui s'en dégage. La réalité transcende l'imaginaire et va au delà des rêves les plus fous. Et la prise de conscience que l'on n'est pas en train de rêver est particulièrement troublante.
Aller loin, très loin dans le ressenti et le vécu laisse une empreinte indélébile !
J'espère que l'effet restera longtemps, très longtemps !

J'avais juste un vieux rêve qui traînait dans un coin de ma tête...
Puis un jour une envie folle de désert m'a prise là, au creux de l'estomac, et je n'ai eu de cesse que lorsque mon billet a été pris.

Je ne savais pas ce que j'allais chercher ni pourquoi, mais je sais bien ce que j'y ai trouvé en tout cas !! Et ça ne me lâche plus !

Mon premier émerveillement fut ma première nuit à la belle étoile... Pourquoi mettre cette expression au singulier c'est injuste pour les milliards de belles étoiles !!!!
Impossible de dormir devant un tel spectacle ! J'ai passé les 2 premières nuits complètement blanches et la sieste n'est pas venue non plus tellement j'ouvrais de grands yeux et que mon corps tout entier était en éveil !
Les nuits sont merveilleuses dans le désert, j'ai vu 14 étoiles filantes ! On a eu la chance d'avoir un dernier quartier de lune puis nuit noire !!!
Le ciel m'a happée, comme nulle part ailleurs !

Et que dire des levers et couchers de soleil.... !

Les feux de camps du matin et du soir, les excellents repas faits de rien, la sérénité de Massoud et son incessant sourire et la gentillesse de Salem, les veillées, les chants bédouins, les voix d'hommes, les animaux que Massoud se faisait une joie de débusquer et de nous montrer, leur traces sur le sable. Ah le sable, douceur sublime sous les pieds, tellement doux que l'envie était irrésistible de rouler dedans du haut des dunes, de plonger dans ses particules de soie, de le caresser et le faire glisser entre ses doigts. Le thé excellent et le pain...ah le pain !

Bref j'en suis revenue enchantée et charmée... !
Régulièrement les gens qui me rencontrent me disent encore que j'ai des étoiles dans les yeux... c'est sûrement de les avoir tant regardées la nuit !"

Corinne
"Piste oubliée" - mai 2005

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Jacques - nov 2005

De la nuit dans le désert à la magie de l'aube

Au bivouac, autour du feu, la Nuit prend ses droits, fraîchit les hommes, fraîchit le sable.
Quand chacun aura plongé dans son duvet, éteint sa lampe, commence alors, le grand silence SIDERAL. Des étoiles filent et nous regardent nous endormir. Ces soirs-là, j'écoutais le silence...

Et puis, la magie de l'Aube, une autre laiteuse, laiteuse de froid, de couleurs, du silence à peine troublé par les craquements du bois dans le feu ; un feu rallumé par Khalifa, un feu plein des lenteurs du geste ancestral de ces hommes du désert sortis comme des rois mages des sables de la nuit. Nous avions dormi à même le sable et pourtant, il en avait des étoiles notre hôtel, des milliers d'étoiles. Avec l'ami Jacques toujours réveillé très tôt, enveloppés dans nos burnous, nous serrions dans nos mains et dans nos yeux notre premier quart de thé brûlant. Ce dont je suis sûr, c'est que nous nous parlions en "silence", sans dire un mot.
C'est peut-être ça mon DESERT : "une grosse pincée de sable, des poussières d'étoiles, les murmures du silence et... beaucoup de partage !!!

Jacques.
"Les grands sables" - novembre 2005

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Annick & Grant - nov 2005

Grant et moi sommes rentrés depuis bientôt deux semaines et nous sommes tous les deux remplis d'une espèce de tristesse et de joie. Tristesse puisque le voyage fait partie du passé. Joie car nous avons eu la chance de le vivre et il revit en le racontant à nos amis.

J'aimerais faire part de quelques moments particuliers. Lors de notre première nuit dans le désert, Mahloud et Boubaker ont chacun pris leur flûte et joué quelques morceaux. Grant et moi les avons écoutés avec respect. Nous avons vite été transportés, en pensée du moins, à de multiples concerts auxquels nous avons assistés des coulisses. De derrière le rideau, nous pouvions voir l'infinité du désert, du sable et des étoiles. C'est la plus belle salle que nous ayions vue...

La deuxième nuit, après le repas, Boubaker nous a raconté une histoire: "La Fille du Bey". Nous nous sommes sentis transportés dans le Pays des Mille et Une Nuits. Ce sont deux moments que nous n'oublierons jamais.

Annick et Grant
"Parcours nomade" - novembre 2005

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