"L'espace naturel et les sites culturels sont souvent les principales richesses touristiques d'un pays et la première motivation des voyageurs qui s'y rendent. Les voyageurs ont une responsabilité vis-à-vis de l'environnement du pays d'accueil." (*)
Attention au bio-dégradable qui n'a pas du tout la même valeur dans le désert à cause de la sécheresse et du manque de bactéries nécessaires.
Ainsi, dans le Sahara, il faut 2 à 3 semaines pour qu'une feuille de papier "disparaisse", 3 à 4 semaines pour une peau de banane, 2 à 5 ans pour un mégot de cigarette, mais aussi pour les déchets humains !
Il faut brûler tous ses déchets dans le désert, il n'y a aucun risque de mettre le feu. C'est extrêmement détestable de découvrir des papiers hygiéniques derrière les dunes ou les buissons. S'il y a trop de vent, mettez tous vos papiers dans un petit sac - Là, pour le coup, la sécheresse de l'air est plutôt une alliée contre les odeurs ! - que vous brûlez dans le feu collectif juste avant de partir, et pas dans le feu destiné à la cuisine ! Idem pour les lingettes et autres déchets.
Les boîtes de conserves sont parfois laissées sur place car elles sont utilisées par les autres groupes et les nomades pour la cuisine.
Les épluchures n'ont pas le temps de se dégrader, elles sont mangées bien avant par les animaux du désert.
On installe toujours le bivouac dans des endroits où il y a suffisamment de bois mort, comme le font les nomades.
Vous pouvez emporter du sable en souvenir, il ne fera pas défaut. Observez les objets préhistoriques et les fossiles, mais laissez-les sur place.
L'eau est bien sûr une denrée rare dans le Sahara. Observez comment les chameliers savent l'économiser.
Dans le désert, vous vous arrêtez parfois à des sources où l'eau coule en continu. Il est alors possible de laver un vêtement ou de faire trempette, mais tout ça sans aucun savon ou détergent, même si les chameliers le font. N'oubliez pas que l'eau avec laquelle vous vous êtes lavé retourne à la source.
Epilogue
"Par notre présence, nous pouvons apporter de l'argent, utile au développement de certaines régions du monde, par notre naïveté ou nos maladresses nous pouvons également provoquer des dégâts irrémédiables. L'une des clefs essentielles pour pallier cela est simple : s'informer.
Nous croyons qu'il n'y a pas de bons ou de mauvais voyageurs, mais seulement des gens mal informés." (*)
*Extraits de la 'Charte éthique du voyageur'
disponible sur www.lonelyplanet.fr