Le Sahara tunisien

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Le Sahara pas à pas

L'aventure saharienne vous titille, mais...

  • vous préférez vous y lancer à petits pas 
  • vous craignez que ça ne soit pas pour vous : petit marcheur, jamais fait de camping, etc...
  • vous avez des enfants et vous avez peur qu'ils soient trop jeunes ou qu'ils s'ennuient

Et si vous approchiez le Sahara pas à pas ?

© Grant Walker© Grant Walker

Le Sahara tunisien est idéal pour cela

Pas loin
A seulement 2 heures de route (belle route goudronnée) de Tozeur, l'aéroport tunisien le plus proche, vous êtes à Douz, la « porte du désert ». A l’orée de cette oasis s'étendent déjà des champs de dunes au sable blanc incroyablement fin.

Tout en douceur
Aux abords de Douz ou des autres villages sahariens, le Sahara tunisien se présente sous son aspect le plus hospitalier, tout en courbes et en dunes, avec quelques palmiers perdus.

Une approche authentique de la vie nomade
Le Sahara, juste pour une nuit
Le Sahara, juste pour une journée
Une « plongée » de quelques jours

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De 1 nuit à quelques jours

Une nuit sous les étoiles


A quelques kilomètres des derniers villages sahariens,
aux pieds des dunes de sable blanc,
un campement autour d'un feu de bois...

Pour une initiation au désert,
pour partager un couscous et des chants autour du feu,
pour un moment loin de tout,
pour une nuit sous tente saharienne dans cet hôtel aux mille étoiles...

Diverses options peuvent vous être offertes :

  • en campement / bivouac installé juste pour vous : un confort plus simple, mais plus d'authenticité
  • en campement fixe, ouvert à d'autres voyageurs : pour une approche intermédiaire, lit et sanitaires
  • en randonnée chamelière telle une caravane, pour vivre aussi l'installation du campement
  • en 4x4 pour arriver au campement déjà installé pour vous

De Douz, de Sabria ou de Ksar Ghilane en randonnée chamelière

Jour 1 : Départ de l'oasis dans l'après-midi en randonnée chamelière, à dos de dromadaire ou à pied. Très vite, le village disparaît et vous vous retrouvez dans un paysage minéral de sable blanc ou ocre.

Avant le coucher du soleil, aux pieds des dunes, l'équipe de chameliers installe le campement autour d'un feu de bois...
Pendant que certains montent la grande tente saharienne et que le cuisinier prépare le repas, chacun vaque librement à ses occupations. La nuit réunit chacun autour du feu pour le dîner et la soirée, généralement accompagnée de musique et de chants. Matelas et couvertures sont fournis pour, au choix de chacun, une nuit sous la tente ou sous la voûte aux mille étoiles.

Jour 2 : Le lever du soleil et l'odeur du pain chaud cuit sous le sable sonnent l'heure du réveil. La caravane repart tranquillement après le petit-déjeuner...
Retour à l'oasis dans la matinée.

De la nuit dans le désert à la magie de l'aube

Au bivouac, autour du feu, la Nuit prend ses droits, fraîchit les hommes, fraîchit le sable.
Quand chacun aura plongé dans son duvet, éteint sa lampe, commence alors, le grand silence SIDERAL. Des étoiles filent et nous regardent nous endormir. Ces soirs-là, j'écoutais le silence…
 
Et puis, la magie de l'Aube, une autre laiteuse, laiteuse de froid, de couleurs, du silence à peine troublé par les craquements du bois dans le feu ; un feu rallumé par Khalifa, un feu plein des lenteurs du geste ancestral de ces hommes du désert sortis comme des rois mages des sables de la nuit. Nous avions dormi à même le sable et pourtant, il en avait des étoiles notre hôtel, des milliers d'étoiles. Avec l'ami Jacques toujours réveillé très tôt, enveloppés dans nos burnous, nous serrions dans nos mains et dans nos yeux notre premier quart de thé brûlant. Ce dont je suis sûr, c'est que nous nous parlions en "silence", sans dire un mot.
C'est peut-être ça mon DESERT : "une grosse pincée de sable, des poussières d'étoiles, les murmures du silence et… beaucoup de partage !!!

 
Jacques.
Les grands sables - novembre 2005

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Une journée au Sahara

Dormir sous la tente, le froid de la nuit, pas de douche au réveil... ce n'est pas votre truc.
Vous, ce qui vous tente, c'est surtout de découvrir les paysages sahariens, la préparation du fameux pain de sable, de tenter la balade à dos de dromadaire. Le tout sous le soleil !

Et si vous passiez juste une journée au Sahara ?

Une journée en caravane traditionnelle,
à dos de dromadaire ou à pied,
guidés par les hommes du désert,
à travers les dunes de sable.

Une journée saharienne, au départ de Douz_

L'équipe de chameliers vous attend avec leurs dromadaires, déjà chargés. Vos petits sacs pour la journée sont vite ajoutés et c'est le départ, à l'assaut des sables...

Très vite, l'oasis disparaît et vous vous retrouvez dans un paysage minéral de sable blanc.
A dos de dromadaire ou à pied, vous cheminez tranquillement entre "pâturages" et dunes. La douceur du sable, une fleur, des traces de pas... Dans cette immensité sans temps, les heures passent vite...

Le soleil est déjà au zénith et la caravane se pose. Une couverture accrochée à un buisson suffira à vous faire de l'ombre. Même en plein hiver, le soleil tape fort.
La préparation du déjeuner avec le pain de sable permet à chacun de profiter du désert à sa guise.

Une sieste, plus ou moins longue selon la saison et la chaleur. Et la caravane repart, au rythme paisible des dromadaires.

Retour à Douz en fin d'après-midi.

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L'escapade saharienne de Tristan, 8 ans

Bonjour je m appelle tristan, j ai 8 ans
Avant de quitter Sabria, j'ai rencontré des enfants
L'un deux avait un fennec dans les bras
Il était joli
J' ai adoré monter sur  le dromadaire en plus c'est bien j'étais devant tout le monde !
J'ai appelé mon dromadaire "Lucky"
On a goûté des gateaux tunisiens qui ressemblaient à nos "chocos" mais ceux ci étaient meilleurs !
A midi c'est ma maman qui a aidé à faire le repas
Elle  a épluché les pommes de terre et les pommes
Moi j'ai joué dans le sable en chaussette !
Avec Thibault on faisait des roulades
Mouphta et Medhi trouvaient ça drôle !
Ils nous donnaient des silex qu'ils trouvaient dans le sable
On en avait pleins !
Le soir, ils ont monté la tente en 5 minutes
J'adore faire des cabanes à la maison et celle là était parfaite !
C'est moi qui ait installé les tapis et les couvertures
Toute la soirée, je suis allé chercher du bois pour le feu et on a mangé du couscous
Mon frère faisait brûler un baton de bois et le taillait avec du silex
Il a adoré faire ça !
Un moment nous avons vu Mouphta faire sa prière en direction de la Mecque
Je l'ai regardé, ça faisait bizarre, on a pas fait de bruit
J'ai bien aimé quand Monsieur Galette faisait sauter la pate
Je pensais qu'elle serait tombée dans le sable !!! Mais non, il était très fort !
Le soir on a chanté et joué de la musique
Ma maman a donné des madeleines pour qu'ils goûtent les biscuits de chez nous
Ils ont aimé et ma maman leur a offet le paquet
Je pense que Medhi en a gardé pour ses trois enfants
On s'est couché et Thibault s'est endormi tout de suite mais pas moi
On entendait que les petits cris des dromadaires
Quand on s'est réveillés, mon papa nous a filmé...On faisait une drôle de tête !
Dur dur de dormir dans le sable quand même !
On a vu le lever du soleil et j'ai joué dans le sable avec mon frère Thibault
On a fait des courses dans les dunes
Ma maman a vu un scorpion et elle nous a appelé pour qu'on puisse le voir
On l'a vu de très près et mon papa a dit " Reculez vous, on est pas dans un zoo !!!"
Il a eu un peu peur mais Mouphta a dit que sa piqure n'était pas dangereuse !
A midi j'ai enfin aidé Medhi à préparer la pâte de la galette...
Nous sommes rentrés et Thibault a dit
"c'est dommage, j'aurai bien fait une nuit de plus !!"
 
A l'école, thibault et moi avons fait un exposé sur nos aventures !!
 
On a passé de belles vacances avec Medhi et Mouphta  

Tristan, 8 ans
Escapade saharienne 2 jours - octobre 2009

Lire la version de la maman

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Palette de paysages

Étrangement, c'est sur ses bords que le Sahara offre le plus de terrains géologiques différents. L'erg naissant, à cet endroit, se présente sous son aspect le plus doux : tout en courbes et en dunes, avec quelques palmiers perdus.

Vous naviguez le plus souvent dans une mer de douces dunes. Pour ménager les dromadaires, la caravane se fraie un passage entre les dunes enlacées. Mais vous pourrez choisir au contraire de marcher en suivant les crêtes et de dominer cet océan infini. Le sable est incroyablement fin et doux. Rien à voir avec le sable de nos plages, le plus beau soit-il !

On ne se lasse pas des dunes, elles ne sont jamais identiques, çà et là, au creux d'une cuvette, là où s'accumulent les gouttes de rosée, un tamaris résiste. La mer de sable avance, inlassablement.

C'est ainsi qu'on aperçoit des ruines abandonnées aux sables dévastateurs. Auprès, quelques palmiers immergent encore.

Vous traverserez peut-être également des étendues sableuses et salines, de par la proximité des chotts et de ses sources d'eau salée. Une végétation caractéristique adaptée au sel, appelée localement « Hmadha », y pousse. Vous pourrez y trouver également des « roses des sables ». Ici, toutes les conditions sont réunies pour permettre la formation de ces roches figées par le temps, gouttelettes de gypse pétrifiées en cristaux étincelants.

A certains endroits, une zone de végétation barre la route aux assauts du sable. Les « steppes » témoignent de la présence d'oueds. Les nappes phréatiques permettent à la végétation de persister sous forme de buissons et d'arbustes. C'est un endroit privilégié dans le désert où les derniers bédouins plantent leur tente d'octobre à mai pour faire paître leur troupeau de moutons et de chèvres. Peut-être aurez-vous la chance d’en rencontrer…

Vous ne découvrirez peut-être pas la palette complète de ces paysages sahariens. Tout dépend bien sûr combien de jours vous passerez dans le désert. Egalement du lieu de départ et d'arrivée.

Vous n'avez pas tout découvert ? Tant mieux, cela vous donnera l'occasion de revenir -)

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Quelques jours en campement, rien que pour vous...

Vous retrouvez le matin votre équipe chamelière, face au désert et c'est le départ à l'assaut de la mer de sable qui s'étend devant vous. A dos de dromadaire ou à pied, vous cheminez tranquillement entre "pâturages" et petites dunes de sables blancs. Premier bivouac, premier dîner autour du feu, première nuit sous la tente bédouine ou le ciel étoilé…

Votre campement est installé au milieu de nulle part, entre ciel et sable.
Une tente bédouine pour la nuit, mais aussi pour un moment d'isolement dans la journée ;
Des couvertures autour du feu, le « salon » ;
Le matériel nécessaire à la cuisine ;
Le ravitaillement avec la semoule pour le couscous, la farine pour le pain de sable et le thé qui rassemble autour du feu de bois ;
Et surtout, la joie communicative de l'équipe chamelière de retrouver pour quelques jours la vie au désert. Bonheur de petits riens.

Ce sera l'occasion de partager la vie traditionnelle de vos hôtes sahariens et de découvrir avec eux le désert : balades dans les dunes, découverte de la faune et flore, les trois thés autour du feu, le silence, lecture à l'ombre d'un buisson, la confection du pain, les couchers de soleil, la flûte et le tambourin, les chants, le ciel étoilé...

Avec vous quelques dromadaires qui permettront des balades à la journée. Un champ de roses des sables, une source seront des buts de promenades possibles.

Les soirées seront festives, autour d'un feu de bois, comme l'est chaque soirée dans le désert, intime et vraie.
Vous dormirez sous tente bédouine ou, si vous le préférez, sous le ciel étoilé.

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Côté pratique


Quand partir ?

Pour 1 nuit : de septembre à juin
Pour 1 journée ou plusieurs jours : d'octobre à mai

En automne :
Les journées sont extrêmement chaudes en septembre (+/- 40°), encore très chaudes en octobre (+/- 30°), beaucoup plus agréables en novembre (+/- 25°) en sachant que des plus sont possibles.
Les nuits sont chaudes en septembre et octobre (+/- 20°), elles fraichissent sensiblement en novembre (+/- 10°).

En hiver :
Les journées sont le plus souvent ensoleillées et avoisinent les 20°. Une bise peut pourtant les rendrent glaciales. Vous pouvez donc autant être en T-shirt qu'en grosse polaire le lendemain.
Si le matin, le soleil chauffe vite, la température baisse aussi très vite avec le coucher du soleil.
Les nuits sont froides, très froides, même s'il gèle rarement. Heureusement, le feu réchauffe bien.
Prévoir un duvet pour des températures confort inférieures à 0°.

Au printemps :
Dès le mois de mars, les journées s'allongent et températures augmentent. Elles sont agréables tant en journée que la nuit.
En avril, on retrouve les températures d'octobre, avec de fortes pointes de chaleur possibles.
Mai, juin, les températures augmentent encore. Il fait très chaud.
A noter : C'est au printemps qu'ont lieu les tempêtes de sable.

Les bêbêtes, telles que scorpions et serpents, n'aiment pas le froid. Ils sont donc invisibles de novembre à fin mars. Les scorpions ne sortent que la nuit, les serpents préfèrent la journée.
Pour en savoir plus...

A emporter :

Un grand sac porté par le chameau + un petit sac à dos pour la journée
Vêtements confortables, de légers à chauds à enfiler et enlever facilement
Chaussures/Sandales de marche confortables
Un sac de couchage sarcophage très chaud de novembre à avril (certaines agences en prêtent ou louent)
Une trousse de toilette basique, lingettes + trousse à pharmacie
Une lampe de poche - Des lunettes de soleil – De la crème solaire forte
Papier toilette + briquet/allumettes + petits sacs poubelle en papier
Un chèche (longue bande de tissu locale) à acheter sur place

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Noël au Sahara

Un témoignage de Margot Montpezat, 20 ans

À quatre heures de route de Tozeur, grande ville de la région du Jerid, au sud de la Tunisie, il y a Douz. Véritable porte du désert, cette ville est le point de départ de notre marche de trois jours dans le désert.

Là, nous attendent les six chameaux et les trois chameliers qui seront nos guides. Il s’agit pour le moment de charger les chameaux de tout ce dont nous allons avoir besoin pour vivre et dormir dans le désert. Nous n’échangeons qu’une poignée de main avec nos compagnons de route, mais qui a son importance, car ce sont eux qui nous guiderons dans le désert, ainsi nous leur témoignons notre confiance.

Nous voilà partis, à pied, derrière la caravane qui se met péniblement mais sûrement en route. Déjà, la ville de Douze n’est qu’un petit point à l’horizon et nous découvrons alors la beauté de ce désert, au sable blanc et ce ciel d’un bleu incroyable. Très vite nous sommes totalement seuls dans cette immensité blanche. Le dépaysement est total et soudain, et il faut faire preuve de concentration pour ne pas se laisser envahir par ce spectacle éblouissant. On serait tenté de rester là, à contempler, mais il faut avancer car les chameaux ont un rythme régulier et disparaissent rapidement derrière une dune. Il est dur de ne faire que marcher dans ce paysage où à chaque instant la lumière change et avec elle, la couleur du ciel et du sable. Ce qui interpelle aussi c’est le silence qui règne, seul le bruit de nos pas et de notre souffle rythme la marche. Même les chameaux semblent se taire face à cette beauté, comme respectueux de cette force tranquille qu’ils ne font que traverser. Ainsi nous marchons et je cherche le bon rythme à adopter, celui qui me permettra de suivre la caravane sans chercher à la dépasser puisqu’elle finira de toute façon par me rattraper et me laisser derrière elle, régulière et imperturbable. Les dunes découpent le ciel et ne semblent même pas remarquer notre passage. Aux dunes, succèdent des paysages de steppes, où sont éparpillés des buissons secs qu’il faut contourner. On ne peut pas marcher droit, notre chemin se fait de plus en plus sinueux et il est difficile de ne pas perdre la trace de la caravane.

Après deux heures de marche, la caravane s’arrête. Le soleil est au zénith et il faudra attendre qu’il fasse moins chaud pour continuer notre route. Un campement est établi à l’ombre des buissons, j’observe les chameliers qui semblent décidés à préparer un déjeuner. Nous aurons droit à un délicieux pain chaud cuit sous le sable et dans la cendre, ainsi qu’à des pâtes dans ce qui ressemble à de la soupe de tomate et aux fameuses dattes. Le soleil se voile légèrement et c’est alors que l’on se rend compte de la température qu’il fera une fois que le soleil aura disparu et qu’il nous faudra affronter la nuit. Après quelques heures de marche dans de hautes dunes, le rythme de la caravane ralentit et s’arrête enfin à un endroit où nous passerons la nuit. Il est 17h, il faut se dépêcher de monter la tente de berbère  -des couvertures attachées à des morceaux de bois- qui nous protégera de l’humidité, car dans moins d’une demi-heure, il fera nuit. Un feu est allumé au moment même où le soleil se couche, offrant à nos yeux un incroyable spectacle de couleur et faisant place à des milliers d’étoiles. Nous sommes tous réunis autour du feu dans nos djellabas et c’est alors que le dialogue s’instaure avec les chameliers. Il est à peine 21h quand nous allons nous glisser dans nos sacs de couchage glacés et pleins de sable. Mais rien n’altère notre bonne humeur et déjà le sommeil vient et avec lui, plein de magnifiques images du désert. Pendant la nuit, seuls les chameaux et leur bruit si reconnaissable en cette période des amours briseront le silence qui nous entoure...

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Oasis & Sables blancs

L'oasis de Douz, porte du désert,
point de départ des randonnées chamelières.
Sabria, une autre oasis, un autre village saharien.
Entre les deux, du sable, rien que du sable, blanc et fin comme de la poudre d'étoiles…

Sables blancs...Sables blancs...

Dès que vous avez franchi
le Chott el Djerid si vous venez de Tozeur,
la steppe si vous venez de Djerba,
vous arrivez dans un autre monde : le Nefzaoua

Le Nefzaoua, c'est la naissance du Sahara.
Le Nefzaoua, c'est le pays des oasis et des sables blancs.
Le Nefzaoua, c'est le lieu de sédentarisation des populations nomades.

Et si, telles les caravanes d'antan, vous quittiez l'oasis pour rejoindre une autre oasis,
les dromadaires chargés de tout le ravitaillement nécessaire,
allant de source en point d’eau,
frayant votre chemin à travers les sables blancs...

Deux oasis et les dunes douces de sable blanc du Nefzaoua.
6 journées tranquilles au rythme lent des dromadaires.
Une randonnée chamelière sans difficulté, accessible à tous,
laissant le temps de la découverte de la vie traditionnelle des nomades

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Durée: 
1 semaine

Points forts – Points faibles

Que le trajet de votre caravane relie l'oasis de Douz à celle de Sabria, comme présenté précédemment, ou que ce soit un trajet en boucle à partir de l'une ou de l'autre oasis, voici les points forts et les points faibles des randonnées chamelières du Nefzaoua.

Points forts :

  • Le désert, tel qu'on l'imagine, avec ses dunes et ses oasis. Parfois, les ruines d'un village abandonné aux sables, quelques palmiers perdus. Un marabout, des roses des sables. Toute une palette de paysages que l'on ne trouve qu'aux abords des oasis.
  • Le Sahara sous son aspect le plus hospitalier, tout en courbes et en douces dunes. De nombreux points d'eau. Un désert accessible à tous, petits comme grands. Idéal en famille ou pour une première découverte.
  • Rencontres possibles avec des bergers semi-nomades, particulièrement au printemps où les familles retrouvent le désert avec chèvres et moutons pour la transhumance.
  • A tout juste 2 heures de route de Tozeur, l'aéroport le plus proche. Pas de piste qui casse le dos. Vous êtes très vite plongé dans le désert.

Points faibles :

  • Ce n'est pas le Grand Sahara, avec ses dunes immenses. Tout en courbes, les dunes sont néanmoins majestueuses.
  • Traversée de zones de "pâturage" particulièrement aux abords de Douz. C'est là où nomadisent encore les bergers.
  • La nuit, les lumières de villages sahariens nous rappellent que nous ne sommes pas tant éloignés du monde "civilisé" (20 km au maximum).

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Méharée dans le Sahara tunisien avec des enfants

Partir en février pour une méharée dans le Sahara avec des enfants de 8 et 9 ans, beaucoup dans notre famille ont dit que nous prenions des risques. Maintenant qu'ils ont vu les photos et écouté les enfants en parler, la plupart ont envie d'en faire autant.

Aujourd'hui, je dirai que c'est l'endroit idéal pour voir ses enfants jouer et grandir. Ils peuvent, en toute tranquillité, oser ou prendre des risques que la vie urbaine leur interdit. Comment décrire notre surprise quand nous avons été doublés par Thomas qui, sans rien demander à personne, était monté sur l'âne et chevauchait droit devant lui en chantant à tue-tête un air des... Noces de Figaro.

Sur 4, j'étais le seul à avoir déjà dormi sous la tente. L'acclimatation n'a posé de problème à personne. Le Sahara est un monde sauvage où tout se passe en douceur. Le sable amortit tout: les pas, les chutes, les bruits. Cette première prise de contact avec le désert s'est faite dans des conditions optimales. Un guide et deux chameliers nous ont accompagnés et entrouvert la porte du monde bédouin. Aujourd'hui encore, c'est un plaisir de se rappeler le pain du sable, la marche lente des dromadaires, les paysages si variés...
Nous ne sommes restés qu'une semaine. Nous avions l'impression d'être partis trois fois plus longtemps.

Personne n'a regretté d'avoir troqué une semaine de ski contre une semaine de désert.

Sandrine et Henry
Entre gueltas et oasis– février 2006

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De Tozeur au Sahara

La découverte de Tozeur, à partir du hublot de, est une première surprise. Le sol est ocre, totalement aride. C’est bien le désert, pourtant parsemée de tâches vertes : les oasis… Du haut, vous percevez l’immensité de la palmeraie de Tozeur, bien plus grande que la ville même… Vous êtes ici dans le Djerid, région d’oasis au peuple essentiellement sédentaire.

Le Nefzaoua, vers lequel vous vous dirigerez, est également une région d’oasis. Certaines palmeraies, comme celle de Douz ou de Sabria, sont plus récentes. Elles n’ont été plantées qu’avec la sédentarisation des peuples nomades. Ici, le sol est de sable. Vous êtes à l’orée du grand Sahara et de ses dunes majestueuses…

Entre les deux, le chott el Djerid, immense étendue salée parfois remplie d'eau. Si une route surélevée permet de la traverser si facilement aujourd'hui, cela l'était beaucoup moins il y a simplement une vingtaine d'années. L'état des pistes était fluctuant selon le temps. Le chott, que les pluies transforment en lac, ne pouvait souvent pas être traversé en hiver…

110 km séparent Tozeur et Douz. Il vous faudra à peine 2 heures pour les relier, sur une belle route goudronnée, en traversant des paysages époustouflants.

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De Djerba au Sahara

Un peu plus de 200 km séparent Djerba de Douz. 200 km de la mer au Sahara...

Entre les deux :

Des oliveraies, immenses
Des rangées d'oliviers étendues sur des kilomètres, bien séparées dans ces contrées riches d'espaces mais pauvres en eau.

Des montagnes et des villages berbères, parsemés
La chaîne montagneuse forme une barrière entre la mer et le désert, entre la partie méditerranéenne et le Sahara. On y trouve encore quelques villages berbères, certains construits sur les crêtes, d'autres en profondeur, tel Matmata et ses maisons troglodytes.

La steppe
Près de 90 km sans aucun village. Et pourtant, la steppe est loin d'être déserte au printemps ! C'est la période où les nomades maintenant sédentarisés retrouvent le chemin du désert. Pas le désert de sable, un lieu pour eux seulement de passage, mais le désert « vivant »

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En effet, je suis revenu, quoique !

En effet, je suis revenu, quoique !

Vivre une semaine dans le Sahara impulse un rythme qui reste imprégné, au moins pour l’instant, dans la façon de ré-appréhender notre vie habituelle. Au delà du rythme, la gentillesse des Tunisiens qui nous accompagnaient, leur empressement à nous faire plaisir, leur simplicité, m'ont donné comme à chaque fois que je vais dans ce pays, envie d’y revenir.

Pour ce qui est du désert à proprement parler, il est un paradis de silence – ce qui me semble être un des derniers vrais luxe auquel l’être humain puisse aspirer. Je suis satisfait au delà de ce à quoi je m’attendais. Ma seule petite remarque est que nous aurions aimé passer un peu de temps à Sabria, pour que les chameliers nous fassent visiter leur village, présenter leurs proches peut-être. On ne passe pas impunément une semaine avec des être humains sans s’attacher (ou se détester), les au-revoir ont été un peu brutaux, c'est le seul regret.

L'hébergement : Très beau les chambres sous les palmiers ! Grand moment, la douche après une semaine et une petite bière juste après au bord de la piscine. Mais rien ne vaut la nuit à la belle étoile sous les couvertures en poils de chameau.

Les repas : Le pain dans le désert à une saveur tout à fait exceptionnelle, il est incroyable de constater avec quelle patience on attend qu'il soit cuit, sans aucune sensation de faim. Je ne parle même pas de la façon dont nous nous sommes délectés de ce même pain trempé dans l'huile d'olive, autour du feu etc etc... Pourvu que rien ne change !

Ce qui m' a plu : Je n'ai pas cherché à savoir combien de Km nous avons parcourus, partir tous les jours droit devant était sympa. Une petite préférence cependant pour les jours où il était prévu de rencontrer un puits, un palmier. Marcher pieds nus dans le sable pendant des heures est vraiment source de sensation de liberté

Quel prochain voyage je souhaiterais faire : le même, le faire avec des amis, les regarder s’émerveiller !

Michel
Sables blancs// - octobre 2010

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Au rythme de la caravane

Les caravanes d'antan n'existent plus. Cependant, les chameliers qui vous accompagnent ont connu ce mode de vie et le perpétuent. Les 4x4 et les GPS ne seront pas au rendez-vous. Avec votre équipe chamelière, vous vivrez la vraie vie quotidienne des nomades caravaniers du désert : le soin et le chargement des chameaux, le déplacement de la caravane de puits en puits, l'installation du camp, la cuisine et le fameux thé, sans oublier les veillées au coin du feu…

Vous irez, comme eux, de puits en puits, au rythme lent de la caravane. Vous choisirez de monter à dos de dromadaire, assis sur des couvertures repliées en coussin à l'arrière de la bosse - une bosse seulement pour les chameaux d'Afrique qui sont des dromadaires - selon la tradition des nomades du Grand Erg Oriental, ou de marcher, plus ou moins isolé, tout seul de crête en crête ou près d'un chamelier…

Chemin faisant, vous découvrirez comment les nomades s'adaptent au climat du désert, tant à la chaleur qu'au froid ou au vent. Pour cela, ils choisissent les moments de marche ou de repos, l'endroit pour s'arrêter ou installer le camp.

Ils vous montreront comment économiser l'eau si précieuse puisée à la source ou au puits. Ils savent garder l'eau et la nourriture au frais et s'organiser pour cuisiner en adaptant les plats à la saison, aux aliments restants et aux règles d'hygiène.

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Soirées autour du feu de bois

Les chameliers sont aux petits soins pour vous et savent vous faire oublier les quelques désagréments liés aux conditions sommaires...

Ils vous communiqueront leur gentillesse et leur bonne humeur. Ils vous feront découvrir un art de vivre construit autour de petits riens. Les soirées autour du feu – sans télévision ! – en sont un exemple. Les chameliers vous inviteront à jouer de leurs instruments, à chanter leurs chansons – ou les vôtres -, à danser autour du feu…

Ainsi, chaque veillée sera l'occasion de partager les cultures respectives. Ils prendront plaisir à chanter pour vous leurs chants traditionnels : chansons de mariage que l'on accompagne de la danse des cheveux, chansons de la tonte des moutons, chants d'expéditions... Ils aimeront aussi écouter vos chansons.
Mais connaissez-vous encore des chants traditionnels ?

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Les grands sables

Au-delà des oasis et des sables blancs du Nefzaoua, à une ou deux heure(s) de pistes, s' élèvent les premières dunes de sable ocre du Grand Erg Oriental...

Les grands sables, ce sont ceux du Grand Erg oriental, le plus vaste complexe dunaire du Sahara du Nord. Une gigantesque « bac à sable » de 500 km sur 300 km, s'étendant sur la Tunisie et l'Algérie. Un réseau inextricable de dunes entremêlées entre elles. Chaque dune, avec une exposition différente au vent, est ainsi unique par sa forme et ses dessins. Des dunes pouvant atteindre 250 m de hauteur. Dans le creux d’une dune, parfois, une touffe de grandes herbes ou un arbre mort.

Les grands sables...Les grands sables...

Et si vous vous offriez un « bain de sable » au cœur de ces paysages mythiques ?
Une semaine au milieu de nulle part,
sur les chemins de sable en caravane traditionnelle,
ou en campement et balades en étoile.

Rendez-vous pour une immersion immédiate dans le Grand Erg oriental !

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1 semaine

Points forts – Points faibles

Description: 

Points forts

  • Avec ces hautes dunes, c'est le désert des cartes postales, celui dont rêve l'apprenti saharien... Des paysages mythiques à juste quelques heures de Paris.
  • Au cœur des hautes dunes émergent ici et là des « montagnes », plateaux tabulaires. Tembaïn est la plus connue.
  • Vous êtes réellement dans le Grand Erg Oriental – et pas seulement à ses abords. La 1ère ville est à pas moins de 80 km, et plus !
  • Plus loin, moins accessible, le Grand Erg Oriental n'est « visité » que par les mordus du désert.
  • Le Grand Erg Oriental est encore habité par les derniers vrais nomades. Vous aurez peut-être la chance de les croiser, aux rares points d'eau, ou sur votre chemin.

Points faibles

  • En plus des trajets sur route de l'aéroport à Douz (ou autre ville d'étape), vous devez ajouter quelques heures de pistes en 4x4 pour rejoindre le point de départ de votre randonnée chamelière. Idem pour le retour. Sur un circuit d'une semaine, ces trajets supplémentaires raccourcissent votre séjour réel dans le désert.
  • Tout séjour ou circuit dans le Grand Erg Oriental est nettement plus cher que dans le Nefzaoua. Pour 3 raisons principales :
    • Les trajets supplémentaires en 4x4, sur pistes sahariennes
    • Les trajets « à vide » sur plusieurs jours des chameliers et de leurs dromadaires pour rejoindre le point de départ de votre randonnée chamelière et pour leur retour.
    • Les points d'eau sont rares dans le Grand Erg Oriental, ce qui oblige à partir avec de plus grandes réserves d'eau, donc de dromadaires avec leur chamelier, particulièrement dans les saisons chaudes.
  • Le mont Tembaïn est devenu un passage fréquenté, avec un campement fixe et même un café ! Nuissances sonores possibles par les 4x4 et les quads qu'y s'y rendent. Mais le Grand Erg Oriental est grand et beaucoup d'autres circuits, plus loin des sentiers battus, sont possibles.
  • Les points de départ et de retour des randonnées chamelières doivent être accessibles aux 4x4. Ce sont des zones plates, souvent pas très belles, avec toutes les traces des nombreux passages.

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Arrivée dans le Grand Erg Oriental

Vous quittez Douz en 4x4, direction le Sud, direction le Grand Erg Oriental. La route est longue, un peu monotone. Il vous faudra encore contourner le Parc National saharien de la région de Djebil. Quelques heures plus tard, vous êtes enfin arrivés !
Les chameliers vous attendent déjà près du puits. Eux sont partis il y a deux jours de Douz ou de leur village avec les dromadaires et tout le chargement. Pour vous, c’est une immersion immédiate dans le Grand Erg oriental.

Les chameliers vous attendent ici. Ils auront déjà préparé le déjeuner pour vous. Moment extraordinaire où l'on se rend compte que l'on a quitté Paris la veille et que l'on est là, dans les dunes du Sahara…

Dès la fin du déjeuner, vous partez vers l’immensité grandiose d’un champ de dunes qui s’étend devant vous. A dos de dromadaire ou à pied à côté de la caravane, vous savourez ce silence qui vous paraît total ce premier jour. De jour en jour, vous saurez entendre des bruits, les bruits de la vie du désert : le gazouillement d’un oiseau, le cliquetis d’un insecte sur le sable, le murmure du vent dans un buisson …

Mais ce premier jour, vous avez trop de choses à découvrir. Les premières dunes, la couleur changeante du sable, un arbre perdu au milieu du désert. L’incroyable finesse du sable que vous ne vous lassez pas de toucher. Le ciel d’un bleu intense, l’air pur, la chaleur du soleil.

Vous avancez au rythme lent de la caravane. C’est le rythme naturel du dromadaire. C’est aussi le rythme idéal pour voir, écouter, respirer, le rythme pour revenir aux choses simples et essentielles, pour se retrouver. A vous le voyage intérieur du haut d’un dromadaire ou l’isolement du marcheur.

Le jour et la chaleur déclinent. C'est le moment d'installer le bivouac, la grande tente nomade et le camp autour du feu.
On est un peu perdu, tout est nouveau : premier coucher de soleil sur un horizon infini, premier couscous assis dans le sable, première veillée au rythme du darbouka, première nuit sous la voûte étoilée…

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Une immersion immédiate...

"Comment décrire ce voyage. Difficile. Il faut l’avoir vécu pour comprendre toute l’intensité de ces paysages, toute la sérénité qui s’en dégage. Je reviens transformée, mais par quel miracle. La peur m’envahissait avant de partir, peur des bêtes, peur du manque d’hygiène, peur d’attraper quelque chose….etc….et à la descente de l’avion, l’arrivée à Djerba, le lendemain le départ pour Douz en petit car, puis après le restaurant le départ en 4/4 pour l’inconnu à 70 kilomètres de Douz en plein désert. Et l’immersion immédiate à 15 h 30 débarqués du 4/4 avec nos bagages devant 5 chameliers et 11 dromadaires….. Pas de temps à perdre on marche. Donc pas de question à se poser, les bagages sont arrimés sur les bêtes, pas un mot, et on marche….. Il n’y a rien à demander, il faut suivre. Et là curieusement tout s’envole, plus de peurs, plus de questions. Il faut y aller….. la marche dure environ une heure et demi, et déjà on se retrouve au milieu de nulle part. Du sable du sable et encore du sable. Ce sera notre univers pendant 5 jours pleins.

Le camp est vite monté par les nomades. Rien de bien compliqué, quelques piquets de bois de dimensions prévues par eux…. Une simple toile apparemment en laine. Une tente berbère des plus rustique. Et voilà. 6 matelas disposés à même le sable et voilà le campement est fait. Nous devons chercher du bois pour faire le feu afin de préparer le repas. Cela aussi sera notre lot de tous les jours, deux fois par jour. Midi et soir, celui du matin étant mis de côté, car on se lève tôt. Et lorsque nous nous levons les chameliers eux sont déjà autour du feu à préparer notre thé, café et à faire le pain.(ou molla) Ce dernier est fait 3 fois par jour par Ali. Malaxage dans une sorte de cuvette, simplement farine eau et sel et cela malaxé d’une certaine manière, puis aplati et mis dans la braise, une galette en fait, avec parfois du sable dedans et qui craque sous les dents, et aussi des petits morceaux de bois qui ne sont pas partis en sortant de la braise. Mais que c’est bon !

Voilà donc notre première nuit après la chorba toute simple de la veille. Des légumes dans de l’eau, des épices et des pâtes. Ce menu sera lui aussi toujours identique, avec parfois, de l’orge, ou des céréales différentes. On la trouvera toujours excellente. De toutes façons il n’y a rien d’autre. Trois au quatre dattes en dessert, un thé vert pour ceux qui veulent et hop au lit. On ne traîne pas, nous sommes fatigués." [...]

Noëlle
Marche au rythme des chameaux & Qi Gong – février 2009

Lire la suite du voyage de Noëlle...

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Dunes & Montagnes

Dunes...

Des hautes dunes à perte de vue, imbriquées les unes dans les autres. Vous êtes ici dans le Grand Erg oriental, le plus vaste complexe dunaire du Sahara du Nord.

Contrairement aux idées reçues, les ergs (étendues de sable) ne couvrent pas plus de 20 % de la surface du Sahara. Ce circuit dans le Sahara tunisien vous offre donc la chance de vous abandonner dans les paysages symboliques des déserts chauds, la mer de sable.

Le guide fraie un passage pour la caravane parmi les dunes, cherchant le chemin le plus facile pour les chameaux. Vous pourrez suivre ses traces et profiter du sable dur déjà foulé. Vous pourrez aussi marcher de crête en crête : le sable y est plus mou, mais votre peine sera largement compensée par les vues enivrantes qui se perdent jusqu'à l'infini.

Les dunes. C’est l’image même du désert. La quintessence de cet environnement sec et ondulant, qui a des airs de mer de sable (c’est cliché mais bien vrai). Les dunes, comme le désert, changeant constamment en fonction des vents et des zones où l’on se trouve. Ainsi, les grandes dunes nues, qui peuvent dépasser 200 mètres de hauteur, succèdent à des dunes moyennes ponctuées de végétation et à des dunettes, entre lesquelles l’épiderme du désert, une plaine aride et caillouteuse, peut être entrevue. Se retrouver seul au milieu des dunes, haut perché sur une hauteur depuis laquelle l’horizon entier est empli de centaines de doux bombements dorées sur lesquelles jouent l’ombre et la lumière, voilà une expérience inoubliable, presque transcendante. On se sent tout petit et tout fragile dans ce monde ô combien beau mais, aussi, ô combien dangereux pour l’étranger. Car on ne devient pas citoyen du désert, on le naît.*

... Montagnes

C’est au beau milieu de cette mer de sable dorée que s’élève Tembaïn. C’est une montagne tabulaire d’environ 200 m, érodée au fil du temps par le vent. Du haut de ce plateau, vous serez envahis par cette sensation grisante d’être enfin seul au monde au milieu de cette immensité dunaire qui s’offre à vous…

Nous voilà sur Tembaïn. Sommet rêche couvert de pierres lunaires, de petits cairns montés par les voyageurs de passage et de touffes rabougries de végétation, parmi laquelle se trouve la shieh, thé saharien. Pendant que nous contemplons le panorama, Khalifa empli le rebord de sa veste de cette plante odoriférante que nous boirons plus tard avec le thé. Après une escale de 30 minutes, nous redescendons par l’autre versant en empruntant un sentier bien marqué. Alors que nous sommes presque rendus, le grondement aigu d’un groupe de motocross se fait entendre. Ils arrivent bientôt en trombe devant Tembaïn (et devant nous), s’arrêtent, prennent quelques photos et, au bout de 3 minutes, redémarrent leurs engins et disparaissent vite fait à l’horizon. « Ces gens-là vont retourner chez eux, montrer ces photos à leurs amis et dire : « je suis allé à Tembaïn » », nous dit alors Khalifa. « Mais ils n’ont rien compris, et, surtout, ils n’ont rien vu », ajoute-t-il.*

*Chroniques québécoises de Catherine & Vincent
Tembaïn, montagne sacrée - Janvier 2007

Lire les chroniques québécoises de Catherine & Vincent

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Sables rouges

La région de Ksar Ghilane se distingue par ses "sables rouges".

Ne vous attendez à du sable rouge écarlate ! En fonction du moment de la journée, de la luminosité, il vous paraîtra finalement parfois très clair, parfois d'un ocre plus profond.

C'est seulement après une pluie que son nom prend tout son sens. En effet, il devient alors vraiment rouge, d'un constraste saisissant avec le ciel redevenu bleu et les arbustes aussitôt reverdis !

Une autre de ses particularité est que ici, l'erg - le désert de sable - côtoie le reg - le désert de pierres.

Une véritable barrière de hautes dunes se faufile entre les deux, partant de l'oasis de Ksar Ghilane jusqu'à la pointe tout au Sud de la Tunisie. Un contraste saisissant du haut de cette barrière de sable : de part et d'autre, l'infini. Une vue à 360°sur un monde minéral qui s'étend de toutes parts. Au milieu, vous...

Et sous ce monde minéral coulent des sources d'eau...
Des sources d'eau chaude comme à Ksar Ghilane où il fait bon se baigner après plusieurs jours de désert et un peu plus au Sud du côté de Ain Essbat.
D'autres points d'eau où de quelques familles nomades se ravitaillent et font boire leurs troupeaux.

Sables rouges, après une pluie...Sables rouges, après une pluie...

Vos hôtes nomades

Ceux qui vous accompagnent dans cette région du Grand Erg Oriental sont pour la plupart installés avec leur famille à Ksar Ghilane où ils s'occupent de leur palmeraie et de leur bétail.

Ksar Ghilane est une petite oasis née d'un forage et irriguée par une source d'eau chaude. Un village s'y est alors construit, fait de quelques maisons en dur, offertes par le gouvernement tunisien. Comme il n'y a pas de réseau électrique, chaque maison dispose d'une plaque photovoltaïque pour son propre éclairage. Il existe aussi une école primaire et un dispensaire.

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Faune et flore

Dans le désert se cache aussi la vie... Etroitement encerclés entre les dunes, les fonds de cuvettes réceptionnent les moindres gouttes de pluie ou de rosée. Miracle de l’eau en plein cœur de l’erg. Herbes, buissons, arbustes et vie animale.

Vous pourrez croiser des animaux typiques du désert aux abords du Parc National saharien, ou tout au moins déceler leurs traces : gerboises, chacals, fennecs, parfois même des gazelles et une multitude de reptiles dont le varan des sables.

Si cela vous intéresse, les chameliers vous apprendront à reconnaître les différentes traces que peuvent laisser les animaux sur le sable. Savoir reconnaître les traces est indispensable à tout nomade et ils y sont attentifs sans cesse, même quand vous les voyez occupés à tout autre chose.

Ils vous feront découvrir également les plantes du désert : celles qu’apprécient tout particulièrement les dromadaires, celles qui guérissent, les minuscules fleurs du printemps. Peut-être aurez-vous aussi l'occasion de goûter au thym de Tembaïn.

Jours après jours, vous retrouverez ainsi vos sens oubliés et vous réapprendrez à vous émerveiller devant ces petits riens qui font la vie si belle.

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Soirées au coin du feu

La soirée est l’occasion de partager le vécu de la journée. Le camp est installé avant la tombée du jour. C’est le moment idéal pour prendre des photos avec la lueur orangée du soleil couchant. C’est aussi le moment idéal pour s’isoler en haut d’une dune avec un livre, face à l’immensité du désert … ou face à l’agitation du camp. En effet, chaque chamelier vaque à ce moment à son travail : décharger les dromadaires, les entraver afin qu’ils ne s’éloignent pas trop – ils aiment aller au puits le plus proche pour boire ou pour retrouver des chamelles en liberté - , ramasser le bois mort, monter la tente berbère, faire le pain, préparer le repas, installer un camp douillet à l’abri du vent … C’est également le moment idéal pour apprendre à cuisiner local et pour partager le thé avec le guide et les chameliers qui reviennent un par un.

C'est presque un dîner aux chandelles, plutôt à la lueur du feu et parfois de la lune. Le repas est simple, mais toujours succulent, différent tous les soirs malgré une base identique – vous ne mangerez que des produits locaux - … et toujours très copieux.

La soirée se termine par une veillée autour du feu. C’est pour les nomades – et donc aussi pour vous – un moment collectif de détente et de partage. Un chamelier va chercher sa flûte, un autre apporte son bendir (tambourin) et un troisième se met à chanter. Ces soirées sont l’occasion de partager nos cultures respectives. Au fur à mesure que des liens se nouent, les chameliers prennent de plus en plus plaisir à chanter pour vous leurs chants traditionnels : chansons de mariage que l’on accompagne de la danse des cheveux, chansons de la tonte des moutons, chants d’expéditions … Ils vous montreront peut-être aussi leurs danses et vous inviteront à danser. Ils aiment aussi écouter vos chansons – si vous en connaissez !

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Les derniers vrais nomades

Le Grand Erg Oriental tunisien, cet immense complexe dunaire, est habité. Les Reba’iya, la dernière tribu de vrais nomades, en ont fait un de leur lieu de prédilection. Ils nomadisent de part et d’autre de la frontière algéro-tunisienne. Quand leur parcours les amène par ici, ils installent alors un campement près du seul puits du coin.

Ce sont des bergers de moutons, de chèvres et essentiellement de chamelles. C’est la tribu chamelière par excellence. Leur vie est très rude. Ils sont toujours sur les parcours avec leurs troupeaux. Ils vont de point d’herbe en point d’eau avec leur famille. Ils n’installent leur tente - ou construisent une hutte, moins chaude, en été – que près d’un puits. Les hommes emmènent paître le troupeau dans les pâtures, laissant femmes et enfants au campement.

De nos jours, les Reba’iya sont pratiquement les seuls à pratiquer encore le nomadisme.

Il est fort possible que vous croisiez ces nomades au puits. Nous nous demandons cependant de respecter le désir d’isolement de ce peuple. Les chameliers connaissent bien cette tribu et pourront vous raconter leurs us et coutumes. Si rencontre il y a, elle sera authentique. Elle pourra alors peut-être se terminer autour d’un thé ou un repas.

Ce sera aussi l’occasion pour vous de voir des chamelles. Les dromadaires de la caravane sont tous des mâles car en Tunisie, seuls les mâles portent des charges. Vous apercevrez des chamelons au printemps avec leur toison encore blanche. Ils resteront trois ans en compagnie de leur mère.

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Zemlet el Borma

Zemlet el Borma. Une dune haute de 250 mètres.
Une dune que vous atteindrez au bout de 12 jours, au départ de Douz en randonnée chamelière, direction plein Sud.

Plus loin, encore plus loin...
Plus longtemps, encore plus longtemps...

Peut-être n'irez-vous pas du tout du côté de Zemlet el Borma. 1 001 autres circuits s'offrent à vous si vous pouvez partir 10 jours, 15 jours...

Si petits au milieu des sables...Si petits au milieu des sables...

Un circuit de 2 semaines au Sahara, au confort sommaire, sans douche, sans toilette, puis-je le faire ?
En fait, les 3 premiers jours sont les plus difficiles, parce qu'on est encore dans l'inconnu. Après, le rythme est pris, le temps semble immuable, les jours s'enchaînent tout simplement, avec le sentiment que cela pourrait durer ainsi une éternité.
Que vous partiez 3 jours, 8 jours, 15 jours, c'est toujours la veille du retour que l'envie de la douche et d'une bonne bière fraîche se fait sentir...

Alors, vous tentez ?

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Difficulté: 
3
Durée: 
2 semaines

Points forts – Points faibles

intro: 

Points forts

  • Des paysages grandioses avec la possibilité de cheminer parmi les plus hautes dunes du Grand Erg Oriental.
  • Des dunes immenses, mais aussi des « montagnes », plateaux tabulaires, un lac, des sources d'eau chaude...
  • Une expérience unique : 2 semaines loin du monde « civilisé » pour un dépaysement complet et une décompression totale.
  • Une aventure humaine riche de partages avec vos hôtes.
  • Les rencontres possibles avec les derniers vrais nomades.

Points faibles

  • Pas de douche pendant 2 semaines !!!
  • Plus vous irez loin vers le Sud, plus vous aurez un chemin retour en 4x4 long et caillouteux.
  • Plus long sera votre séjour, plus forts seront les liens avec vos hôtes, plus dure sera la séparation.
  • Plus long sera votre séjour, plus dure sera le retour à la « civilisation ».
  • Vous risquez fort d'y prendre goût...

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Une première journée dans le désert

Ah ! toujours un peu dans le désert, oui.... je pense qu'une partie de moi y restera toujours alors qu'une autre n'y retournera que de temps en temps.
Senti tellement bien, naturel, si loin de toute question existentielle et si proche de toutes réponses ; sage et heureux.
Dans le sable ; cette finesse même que tu respires, manges et bois sans t'en rendre compte, cette soie qui te caresse ou te ponce selon l'humeur du vent.
Après le ravitaillement au souk et une journée de pistes en 4x4 juste ponctuée de contrôles militaires, un homme sur le bord du chemin dans le sable et le vent ; c est un de nos chameliers qui nous attend.
C'est une quasi tempête de sable qui nous accueille ; horizon bouché à 50m, tu apprends vite fait à te protéger la tête avec le chèche. Tous planqués sous la grande tente nomade, je reste avec les chameliers qui préparent le couscous et le thé. Les conditions sont difficiles, le vent assez violent nous enfouis perpétuellement dans le sable, qui s'infiltre absolument partout. (j'en ai toujours dans mes ourlets.) Je commence à me demander où je suis. J'AIME le vent, sincèrement, j'en suis fou. Mais le sable semble dur à supporter si les conditions persistent.
Tu t'attends à ce que le repas croque sous la dent, mais non, les grains sont trop fins !
Enfin avec la nuit le vent tombe. D'un coup. Tous soupirent autour du feu, chaleur et lumière. Un autre thé, quelques dattes et sortie du bendir, percussion d'un demi-mètre de diamètre avec 3 fils métalliques tendus sous la peau, sur le principe d'une caisse claire. S'élèvent alors d'étranges mélopées aux rythmes tertiaires, complexes et subtilement variés. Les chants sont suaves, mélancoliques ou joyeux, emplis de foi ou d'amour. Les yeux brillent, la peau le feu les voix les étoiles les cœurs vibrent à l'unisson ; il fait bon vivre.
Je me couche comblé, mais je n'ai rien vu.
Au réveil j'ai les sourcils circonflexes, la bouche ouverte et 2 billes à la place des yeux : nous sommes entourés de dunes à perte de vue. Lever du soleil, la sensation est indescriptible ; je ne peux maintenant que hocher la tête et hausser les épaules face à mon clavier. J'y étais...

Mano.
Caravane saharienne - Février 2005

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A la rencontre du lac

Il vous faudra encore traverser ces hautes barrières de dunes, toujours de plus en plus hautes, avant d'arriver jusqu'au lac.

Englouti dans cet océan de sable, vous perdez très vite vos repères. Alors, vous vous laissez porter de vagues en vagues. Vous marchez à votre gré. Solitairement, à l'arrière de la caravane ou sur les crêtes. Ou aux côtés d'un chamelier pour avoir le plaisir d'échanger quelques mots avec lui. Parfois, vous préfèrerez les hauteurs d'un dromadaire et le doux bruissement de son pas ample sur le sable.

Pour ceux qui craignent la monotonie du désert de sable, vous découvrirez avec surprise que chaque dune est unique. Une courbe douce, un creux à contrejour, un versant ensoleillé, une crête ourlée de givre, les plis du sable, l'ombre d'un arbre mort… Un souffle de vent, la courbe du soleil, un pâle nuage isolé dans le ciel bleu, trois gouttes de pluie… et le jeu recommence.

Soudain, du haut d'une dune, le bleu intense d'un lac. Joyau serti dans l'or du sable. Cœur vivant du désert. Roseaux et tamaris cernent le lac, se balançant doucement au gré du vent. Comme un mirage, la surface tranquille reflète la crête inversée des dunes. Là, vous aurez l'impression d'être arrivés au bout du monde, et que tout y est parfait.

Ce lac de 250 m de long et 70 m de large est alimenté par une source d'eau chaude légèrement salée et sulfureuse. Malgré son goût, elle est potable. Tous les nomades de la région la consomment. Juste là où l'eau jaillit, vous pourrez vous "baigner", sans savon bien sûr, pour ne pas polluer la source, même si les nomades le font parfois.

Remarque : Ces dernières années, ce lieu magique et isolé est de plus en plus fréquenté par les touristes-chauffeurs de 4x4 et de sensations fortes. Sans commentaire...

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Vaisseaux de pierre

Ici et là, séparés par de hauts cordons de dunes, s'élèvent des vaisseaux de pierre. Ce sont des monts tabulaires de 200 à 300 mètres de hauteur, érodés au fil du temps par le vent.

Ils apparaissent soudain à votre vue, du haut d'une dune. Vision étonnante d'un ou 2 monts, là, tout seul(s), au cœur de l'immensité dunaire. En s'approchant, on s'aperçoit qu'ils sont en fait « plantés » dans une plaine pierreuse, formant une sorte de cuvette. Cuvette parfois tapissée de fleurs au printemps après une pluie incertaine...

Tembaïn ; Gour el-Kleb, les « montagnes du chien » ; Dékanis es-Séghir, la petite : Dékanis el-kebir, la grande ; Gour el-Mida...

Vous pourrez escalader la plupart de ses montagnes. Certaines offre un sentier facile d'accès. Même si ce n'est pas toujours le cas, la vue panoramique que vous aurez en vaut la peine !

Du haut de ces plateaux, vous serez pris par la sensation enivrante d'être seul au monde et en dehors de tout. De toutes parts, vous n'aurez vue que sur un horizon de dunes... et quelques autres vaisseaux de pierre.

Etonnant aussi de voir d'en haut le chemin déjà parcouru et celui qui reste encore à parcourir...

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Rencontre avec les Reba'iya

Il est très fréquent sur ces parcours de découvrir un troupeau de chèvres, de moutons, parfois de chamelles à l'arrière d'une dune. Ces animaux appartiennent souvent aux Reba'iya, la dernière tribu à pratiquer le nomadisme. Si vous observez bien, vous pourrez alors apercevoir leurs tentes brunes, en poils de chèvres ou leurs huttes d'été, moins chaudes.

Certainement aussi surprendrez-vous des enfants gambadant derrière un chevreau. Les chameliers iront certainement les saluer et s'enquérir de leur santé. Vous pourrez les accompagner et échanger, sinon des mots – ils ne parlent bien sûr pas notre langue ! – du moins des gestes et regards amicaux.

Les chameliers connaissent bien cette tribu et pourront vous raconter tous leurs us et coutumes. Peut-être aurez-vous le plaisir d'accueillir quelques nomades à votre camp pour partager le thé ou un repas. Vous pourrez alors même converser avec eux par l'intermédiaire de vos hôtes.

Les Reba'iya ont choisi de perpétuer ce mode de vie traditionnel. Mais la sécheresse de ces dernières années accroît leurs difficultés : de plus en plus de puits sont à sec, les pâturages pour leurs troupeaux sont restreints, ils ne peuvent plus cultiver. N'hésitez pas à leur laisser quelques vêtements chauds. Nous vous recommandons de ne pas le faire directement, mais par l'intermédiaire des chameliers, afin d'éviter une future mendicité.

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Warda

[…] ce vendredi matin, vers neuf heures, alors que nous levons le camp dans son traditionnel désordre organisé, nous n’en croyons pas nos yeux. Devant nous, la silhouette nonchalante d’un dromadaire descend  les dunes. Un homme entre deux âges le tient par une corde. Il est vêtu d’une djellabah blanche et porte des chaussures de tissu cousu à la main. Il s’arrête, échange des politesses avec les chameliers, pendant que nous, les femmes, avançons vers la jeune femme assise sur le chameau. Sa femme ? Agée de vingt-cinq ans environ, elle est enveloppée dans un voile blanc qui couvre sa tête et ses épaules. Vision biblique. De chaque côté, deux adorables brunettes intimidées- deux et trois ans peut-être- sont assises en équilibre dans de grands couffins d’osier. Nous nous approchons, sous le charme et faisons connaissance avec Werda ( Rose ), Aïcha et leur maman. A plusieurs reprises, nous entendons un drôle de petit bruit. Miaulement ? Vagissement ? Nous devons rêver. Tout à coup, la jeune femme, souriante et en confiance, dégage les tissus devant elle et nous montre, enveloppé dans ses langes et la tête couverte d’un minuscule chèche, un bébé. Un nouveau-né, à la peau claire et aux cils collés par les grains de sable. C’est FATIMA, trois jours. Nous appelons les hommes, à l’écart en train de bâter les dromadaires, et penchons tous nos têtes, bouleversés par ce petit enfant du désert, sur qui déjà sa maman replie les couvertures, oisillon à protéger dans son nid douillet.
Cet homme à pied est le père de la jeune femme ; selon la coutume, elle est venue accoucher dans sa famille et il la reconduit à son mari. Ainsi nous avons vu avant son père cette troisième petite fille que sa femme vient de lui donner. Cela nous trouble beaucoup. Chacun défait ses bagages et offre un vêtement chaud. Abdallah-Balthazar s’approche en tenant une boîte de fromage à tartiner. Eh oui, nous n’avons plus de dattes.
Ce vendredi matin, nous marchons longtemps en silence, graves, émus, remerciant le désert de nous avoir fait ce cadeau somptueux, à la toute fin de notre marche. Choukrane, mektoub, c’était écrit. […]

Evelyne.
De Ain Sbat à El Borma – Février 2004

Lire le récit complet d'Evelyne...

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Le rythme du désert

Le temps a une toute autre dimension dans le désert.

Cela peut vous agacer au premier abord. Il est neuf heures et vous n'avez toujours pas levé le camp ! Mais avez-vous remarqué la frontière entre la couleur de givre pâle du versant nord de la dune sur laquelle vous êtes assis, et la couleur de blé doré de l'autre côté ? Avez-vous entendu le gazouillis de l'oiseau qui picore quelques miettes de pain à côté de vous ?

Pourquoi ne pas ranger votre montre et vivre au rythme de la nature et à l'écoute de votre corps ? C'est ce que font les nomades, intuitivement et nécessairement car ils savent qu'il ne sert à rien d'essayer de contrer le désert.

Ici, rien ne se passe dans la fureur. Au contraire, tout se déroule au rythme lent de la caravane. C'est le rythme naturel du dromadaire. C'est aussi le rythme idéal pour voir, écouter, respirer le rythme pour revenir aux choses simples et essentielles, pour se retrouver.

Très vite, vous apprendrez à lire la course du soleil. Vous saurez que la sieste est finie lorsque vous entendrez le thé crépiter. Vous vous attendrez à bientôt installer le bivouac lorsque vous verrez le premier chamelier ramasser le bois mort qui alimentera notre feu. Vous vous laisserez enfin aller et vous perdrez toute notion du temps, ou plutôt, vous gagnerez la notion du temps des nomades.

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Une journée au Sahara

Les journées se déroulent toujours de la même façon, ponctuées de repères fixes qui permettent de s'abandonner. Ces repères suivent la course du soleil, s'adaptant naturellement à chaque saison.

Au lever du soleil correspond le pain frais cuit dans le sable. Chaleur du feu, chaleur du pain, chaleur des premiers rayons de soleil… Chacun s'installe à son rythme, autour d'un verre de thé ou d'une tasse de café.

Puis tout s'accélère pour le chargement des chameaux. Chaque chose doit être à sa place, d'un poids égal des deux côtés, tout en permettant l'installation particulière des couvertures formant la selle à l'arrière de la bosse.

Pause du midi, lorsque le soleil est au zénith. Après le déjeuner, une sieste, plus ou moins longue selon la saison et la chaleur. Dès que les températures deviennent plus douces, la caravane redémarre.

Elle s'arrête de nouveau lorsque le soleil s'approche de l'horizon. C'est encore un moment plein d'effervescence avant le tombée de la nuit. Il faut décharger les chameaux, ramasser du bois, préparer la pâte pour le pain, éplucher les légumes, installer le camp et monter la tente berbère…

Avec la nuit, chacun s'approche du feu autour du cuisinier. C'est un moment convivial où vous êtes tous réunis. Moment de partage qui se prolonge après le repas par de la musique et des chants, parfois de la danse et des jeux.

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